Dans une ville en pluie, En manque de bonheur, Tombée en léthargie. Du printemps à l'automne, A la couleur du temps, Vie parfois désarçonne... Son coeur battait bien fort. Elle goûte dans ses bras Le bonheur du transport ! Sur le violon de celle qu'il aime. Pierrot trouve l'air bien monotone, Le vent, la pluie, les chrysanthèmes! Le froid nous ferme toutes les portes. La nostalgie est tenancière Des souvenirs, des amours mortes! Qu'en amour je suis le premier. Chaque note de toi devient bonheur. De mon coeur tu es le luthier! La vie tient parfois à un fil, La nuit empiéte sur le jour, L'atmosphère devient volatil. Eclatent en chapelets de bulles. Et les feuilles de l'arbre pérot Tombent au pied et on les brûle. Que novembre avec sa grisaille N'empêchera jamais la vie De renaître sous les broussailles... Les mouettes rentrent et nous escortent, La tempête maltraite nos ancrages Et le vent mauvais nous emporte... Les éléments sont déchainés, Le jour cède sa place à la nuit! Notre espérance est enchainée. Quand les beaux jours nous abandonnent, Toujours prêt à nous décrocher La lune et les couchants d'automne ! Pénélope s'est sûrement trompée, Quand parfois le vent déboutonne La maille du tricot, filée. Filigrane incrusté à coeur, Indélébile à jamais et toujours, L'Amour vraiment ne s'efface pas, Dans le bonheur, dans le malheur, Comme l'éphémère d'un jour ! |
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