Avec toi j'ai goûté l'été, Mais la nuit s'agrandit déjà, La vie poursuit son échappée. L'Amour ignore les saisons, La vie a ses "hauts" et ses "bas" L'Amour survit aux abandons. Pour toi, contre vents et marées. je chanterai en troubadour, Une aubade à ma bien-aimée, celle qui a donné le jour A mes trois gouttes de rosée. A travers prés, dans les canaux. La pluie, le vent, le temps maussade, Le crépuscule des végétaux. Se fond dans un vaporeux flou, La pluie nous cache les étoiles, On entend plus que le hibou. Monotone sa mélopée, Et l'ombre des marais achève De nous grignoter les journées. Pierrot cueille ses derniers bouquets, Les fleurs des champs nous abandonnent, les feuilles ne cachent plus nos bosquets. Les dernières pousses de nos vergers, Petit lapin est moins dehors Et se calfeutre dans son terrier. Profitons encore d'aujourd'hui, Suivons l'exemple de la bécasse, Elle installe bien partout son nid ! On n'entend plus guère les oiseaux. Pas grand monde sous les arcades, Partout on rentre les troupeaux. A l'abri, on rentre chez soi, Tous s'en retournent dans leur trous. Et Pierrot se languit de toi. Dans la nuit pluvieuse pour me voir. Le carreau portait en buée Deux coeurs accrochés par l'espoir. que sont accrochés ces coeurs aimants.. Mon cerf-volant est démonté. Le vent du large a emporté Mes souvenirs et mes regrets. Je n'ai plus le temps d'y penser. Mes amis ne peux oublier, J'y songe comme un rusé sotret ! Au-delà des jours et des nuits, On ne coupe jamais à moitié L'au-delà du temps qui s'enfuit. |
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