Création Ode
©
Je ne vends
pas du vent,
Je ne donne
que du rêve.
Accepte ce
présent,
Ta vie sera
moins brève.
J’accepte
ce présent
Tombé des
étoiles
Pour vivre
longtemps
Le
rêve sans voile.
Psyché,
je suis plus que ton frère.
Enchante moi
en toutes saisons.
Ton ami aime
en toi la mère,
Et l'amant
devient Cupidon.
Je fais
pâlir de jalousie Vénus, ta
mère
Je te
promets de t’aimer sans jamais te regarder
Pour ne pas
te perdre et toujours t’aimer
Et ne
jamais verser larmes amères.
Je
t'emmènerai tout là-haut
Sur un nuage
de lumière,
J'y peindrai
ton corps en rehaut,
En amazone, ma
Cavalière!
Avec toi,
au palais des dieux
Jamais sur
terre je ne descendrai
Nous y
serons si heureux
Après tant d’épreuves par la
jalousie causées.
Nous boirons
le filtre d'amour,
Transfigurés comme des
soleils.
En ton temple,
mes nuits seront jour,
Notre fusion
sera vermeil.
Que de
délices en ton ciel
De
l’ambroisie qui me fera déesse
immortelle
Pour
t’aimer pendant toute
l’éternité
De L’Amour
et de l’Âme l’union, la
pérennité.
Sur ce tableau
je tracerai
Une longue
traînée d'étoiles,
Et mille
oiseaux j'ajouterai
Pour chanter
VIE sur notre toile.
Mon Cupidon
tant aimé
Quelle
magnificence que tes mille merveilles
Que ces
promesses de tant de beauté
Je sais
qu’il n’y aura jamais nulle pareille.
Je ne vends
pas du vent,
Je ne donne
que du rêve...
Réalité se vend,
Mais souvent
on en crève !
Mon dieux
ailé, porté par le vent
Je sais que
jamais tu ne me mens
Enlève-moi vite vers le
rêve
De la dure
réalité, il sera la
relève.
Du rêve
à la réalité,
La descente
est souvent amère...
Si l'Amour
nous a transportés,
Le paradis
nous suit sur terre.
Comme sont
vérité tes mots de sagesse
Je ne veux
qu’avec toi être enivré
Ce que j’ai
vécu, ces horribles rudesses
Je veux que
tu me les fasses oublier.
Lorsque mes
rêves volent au vent,
Bien
attachés à leurs fils d'ange,
Les nuages
cachent moins souvent
Le soleil et
notre vie change.
Vénus voulait des fils d’or, chose
étrange
Toi tu
m’offres de célestes fils d’ange
Envole-moi
dans tes nuages et tes rêves
Du ciel ce
sera les plus belles vendanges.
Je ne vends
pas du vent,
Funambule,
troubadour,
Fou
rêveur bien souvent,
Je transporte
l'Amour !
Mon dieux
ailé, qui transporte l’Amour
Ta
grâce et tes pouvoirs me
réjouissent
J’aime
l’oiseau fou, le troubadour
Il n’y a
rien en toi qui ne me ravisse.
Pierfetz
© 2004
Ode ©
2004
Un envoi de Ode
après la mise en ligne de mon poème!!!
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