Régine et Pierre © Le même itinéraire jusqu’à la voie lactée Et si sans le savoir nous croisions aux étoiles Nos rêves emmêlés dans les nues vespérales. Là-haut sans se heurter, en un ordre parfait. Les gestes et les paroles ont une allure courtoise Et les terriens eux-mêmes en seraient stupéfaits. Nos pensées à l’instant où la lumière tremble Seraient mêmes pensées seraient même douceur Quand la nuit sur nos cœurs coucherait sa langueur. Tous les malentendus s'effacent à jamais. Nous pourrions, à toute heure, réciter la prière Des amoureux du ciel, comblés dans ce palais. Sentirais tu peut-être le léger du sourire Qui pourrait effleurer alors mon visage Quand mes pensées vers toi partiraient en voyage. Quand la rencontre a lieu en toute liberté. Au coeur des amours forts de l'interplanétaire, Les frontières disparaissent dans nos ciels enchantés! Blottie contre la nuit qui lentement s’incline Ces soirs où loin de toi je m’en vais déposer Un je t’aime secret à la voûte étoilée. Que je perçois là-haut, au fond de l'univers, L'écho de tes pensées, comme un extralucide, Ton beau printemps d'amour soufflant sur mon hiver !
J'aime beaucoup l'idée que tu suggères, de ce ciel à la fois vrai, celui que nos yeux voient, celui qui nous émerveille ces soirs d'été où il semble presque à porté de main... et puis ce ciel de notre imaginaire, celui où l'on se réfugie un peu pour laisser s'évader nos pensées, en toute liberté... où l'on n'a plus besoin de langage pour vraiment dire, où l'homme dans sa profondeur d'être retrouve le chemin de ses rêves... peut-être aussi de ses origines... si lointaines. Et cette lumière qui met si longtemps à nous parvenir nous rappelle que nous avons été aussi poussière d'étoiles...
|
|