A propos du
terrorisme de ce début de XXIème
siècle
Le
Gouffre
Je rêve,
très souvent, d'être aux rebords d'un
gouffre,
Au fond duquel
je vois, le monde qui s'engouffre
Dans un destin
sans fin, un destin où l'enfer
Blasphème le Seigneur, glorifiant
Lucifer.
Ce spectacle
effrayant, ce spectacle Dantesque
Expose les
détails de cette triste fresque,
Je vois
l'humanité, avec beaucoup d'aplomb,
Courir,
aveuglement, vers ce gouffre sans fond.
Les grotesques
sanglots des sanglantes lémures,
Demandent le
pourquoi des guerres des cultures.
Le monde a
sacrifié par ses hostilités,
Des milliers
d'innocents, comme des nullités
Ce cauchemar
me suit et me remplit d'alarmes,
Je sursaute
couvert de sueur et de larmes,
C'est un
pressentiment qui trouble mon sommeil,
Il est
omniprésent, même après mon
réveil.
La
lumière du jour n'efface pas ces songes,
Les journeaux,
la télé sont remplis de mensonges
Je sens que
les puissants nous bernent sans pudeur
Pour masquer,
savamment, leurs actes de terreur.
Chaque jour,
chaque nuit, ce spectre me harcèle,
Je vois
l'humanité qui tombe
pêle-mêle,
Dans ce grand
guet-apens, où la société,
Nous jette,
sans remord, dans les eaux de Léthé
Nous sommes
des pions qu'on trompe et manipule,
Nous gravitons
autour de la flamme qui brûle,
Tout comme une
phalène envahissant le feu,
Mais qui
finit, toujours, par perdre son enjeu.
Tous ces
cruels fléaux, sont dûs à
l'arrogance,
De certains
dirigeants, pleins de leur importance,
Ils subjuguent
des gens, qui par réaction,
Parsèment la terreur et la
sédition.
Des gens qui
font le choix d'arborer des colombes,
Sont
fauché par la mort avec d'immondes bombes
Les coupables,
pourtant, qui sont les vrais vautours
Expriment
leurs regrets avec des pieux discours.
Pourquoi
faut-il avoir de si terribles songes,
L'histoire se
répète, à force de
mensonges,
On
replâtre les faits, les crimes, les
horreurs,
Et même
le fumier sent bon comme les fleurs.
Chaque
âme au fond du gouffre où le regret abonde
Veut qu'un
soulagement, s'appaise sur le monde,
Je veux dormir
en paix, et savoir que demain,
Je me
reveillerai, paisiblement serein.
Christian
CALLY
22 Août 2003
***
Combien de
sang faut-il verser…
Combien de
sang faut-il verser,
En
évoquant l’échappatoire,
Que pour
pétrir et dispenser,
La paix, si
même dérisoire,
Il faut de
l’inhumanité,
Une justice
vexatoire,
Un sens
d’inviolabilité
Une
présence inflammatoire ?
Combien de
sang faut-il verser,
Combien
faut-il creuser de tombes,
Pour subjuguer
et terrasser,
Du monde, les
blanches colombes ?
Les aigles aux
sommets des monts,
Et les lions
dans la broussaille,
Sont les deux
maîtres furibonds,
Qui
terrorisent la « racaille ».
Combien de
sang faut-il verser,
Pour
arrêter le terrorisme,
Qui risque de
nous éclipser,
Par son
aveugle fanatisme ?
Ces
pères, mères, ces enfants,
Qu’on sacrifie
avec cynisme,
Exigent des
belligérants,
De mettre fin
au cataclysme.
Combien de
sang faut-il verser,
Avec un air
d’impertinence,
Avec le but
d’intimider,
Le monde sous
leur dominance ?
Pourquoi
faut-il verser du sang,
Qui donne
suite à la vengeance,
Le monde n’est
pas innocent,
Quand il
étouffe l’espérance.
Combien de
sang faut-il verser,
En
pérpetrant ces injustices,
Sous le
prétexte de sauver,
Ces pauvres
gens de leurs supplices ?
Ces peuples
veulent pratiquer,
Les moeurs et
legs de leurs ancêtres,
Pourquoi
faut-il nous immiscer,
Dans leurs
pays, comme leurs maîtres.
Christian
Cally
04 Septembre 2003
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