L'enseignement de l'éducation sexuelle.
Ne confondons pas l'amour et le plaisir sexuel.
Le plaisir sexuel et l'entente réelle.
Reconnaître ses erreurs.
Savoir maîtriser un trésor !
L'enseignement de l'éducation sexuelle
En 2007, il y eut en France, 166 femmes tuées par leurs compagnons.
L'éducation nationale enseigne avec détails les organes sexuels et la façon dont on fait des enfants mais rien sur les compatibilités relationnelles, sur la maîtrise des pulsions, sur les ententes des caractères et sur les ententes biologiques qui peuvent faciliter la réussite d'unions harmonieuses.
éducation à nos jeunes, quand on sait que l'attraction sexuelle (l'instinct de reproduction) est déja présent chez certains enfants dés l'âge de trois ans ?
Ne confondons pas l'amour et le plaisir sexuel
On sait que le plaisir sexuel est possible avec tout autre partenaire, race, moyen... La libération sexuelle l'a prouvé mais quel désastre quand la passion s'éteint. Il ne s'agit en fait que d'instinct de survie, de reproduction. Depuis que l'être vivant est apparu sur terre, il ne cherche que la meilleure pondeuse, le meilleur étalon susceptible de transmettre un patrimoine génétique optimum à ses descendants.
Au mâle bien musclé de la préhistoire, vêtu de magnifiques peaux de bêtes et ramenant de la chasse sanglier, aurochs... Correspond aujourd'hui le beau gosse bien balancé, look "tendance" avec si possible belle voiture et bon compte en banque.
A la femelle aux belles mamelles et hanches amples qui acceptait les hommages du chasseur de fauve correspond maintenant la "top" branchée aux formes plus ou moins généreuses (parfois factices) mais aux charmes, look et tactiques bien aiguisés. Pas d'évolution donc depuis la préhistoire pour rechercher avec le beau mâle ou la jolie femelle, l'entente idéale (qui reste au second plan). L'instinct sexuel domine pour assurer inconsciemment la meilleure descendance physique possible.
Ne nous plaignons pas si nous ne nous servons de notre intelligence que pour l'amélioration des techniques, des technologies, du progrès scientifique, des inventions qui apportent confort, bien être, facilités... Et creusent davantage le fossé entre nos rapports fugaces de plaisir et celui longuement malheureux de nos unions inadéquates.
Rien ne changera tant que ne aurons dissocié l'instinct de reproduction (qui nous parait être le critère infaillible) des ententes intellectuelles et émotionnelles maintenant évaluables.
Le plaisir sexuel et l'entente réelle
Le plaisir sexuel est équivalent à la plus forte des drogues à laquelle nous devenons dépendant aussitôt.
Il n'y a rien de plus euphorisant. Le corps et l'esprit (et dans l'attente de la dose) sont sur un nuage de béatitude. Plus on en prend, plus on en veut. On est persuadé que le vrai bonheur est là et l'on accepte tous les compromis.
Si l'entente n'est pas réelle, les vicissitudes de la vie vont s'immiscer peu à peu. Le temps de la dégradation sera fonction de l'importance de l'incompatibilité. Personne ne peut croire cette chose, et pourtant, la plupart d'entre nous, tombons dans ce piège qui est la recherche perpétuelle de l'être idéal pour la quête de ce que nous croyons être le bonheur mais qui n'est que notre dose de plaisir !
Reconnaître ses erreurs
L'amour est aveugle (la libido bloque l'intelligence). N'ayons pas honte de nous tromper, de nous laisser abuser par nos sentiments, nos pulsions, mais qui ne peuvent analyser nos compatibilités. Notre instinct, quand il a pris le commandement, ne permet jamais d'être dirigé par l'intelligence.
Essayons de faire dominer notre intelligence avant nos instincts. Chacun d'entre nous a une âme soeur qui l'attend quelque part. Cherchez avec intelligence et vous trouverez.
Article extrait du site: http://www.france-jeunes.net.
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Simple remise en cause de nos clichés traditionnels!!!
L'Amour physique est malmené très souvent et les plus "experts"( qui se le disent!!!) sont souvent à côté de la plaque!!!
Ne parlons pas de ceux qui culpabilisent même un rapport amoureux de vrai partage "corps et âme"
« C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme... » Cette chanson de Renaud rappelle que les évidences apparentes ne sont pas toujours vraies. En amour, on dit toujours « Il l'a prise ». C'est dans notre langage, l'homme qui prend. Si l'homme prend, le rapport devient unilatéral et tronqué!!!
Or, dans la relation amoureuse concrète, ce serait plutôt l’inverse. Dans un rapport sexuel, c’est le sexe de la femme qui prend celui de son partenaire, qui l’accueille.
Le vagin n’est d’ailleurs pas un organe inerte, grotte ou fourreau qui recevrait de manière passive le sexe masculin. Bien au contraire, il s’agit d’un organe très actif, un organe de préhension. Le vagin est capable de bouger, d’enserrer le pénis, de s’adapter à sa forme, à sa taille pour trouver le contact .........Les sexologues appellent cela « la caresse intérieure »....... Le vagin n’est pas du tout un orifice inerte, mais un organe vivant. .....Ainsi, lorsqu’un homme accepte l’idée de se laisser prendre et de rester un peu plus passif, les deux partenaires décuplent leur plaisir. C’est ce que l’on peut souhaiter à tous les couples qui s’aiment !
Suite du texte de la revue "Santé":http://sante.fr.msn.com/sexe/article.aspx?cp-documentid=12310104
Si l'on ne donne pas aux jeunes des enseignements de maîtrise, de respect et d'amour, la conquête, la violence ou la possession empêcheront le partage et le don...
Les vulgaires, sans amour vrai, disent
qu'ils ont "tiré un coup". Cela donne le ton d'une sexualité mal comprise surtout par les garçons !
Le dit-on assez à nos adolescents pour qu'ils puissent vraiment connaître cet échange enrichissant ??? On leur enseigne les organes, pas le relationnel !!!
On peut encore ajouter que la réussite d'une relation tient aussi d'un bon équilibre des personnes et d'une vie intérieure spirituelle qui sait mettre en pratique la sentence : "Une âme saine dans un corps sain".
P.F.
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Lire et méditer nos pages d'amour, en spiritualité et lire ensuite le poème ci-dessous qui s'y trouve!
( Clic sur coeur!)
Le désir de l'oiseau
C'est le ciel,
Le désir de la main
C'est la caresse,
Le désir de l'oreille
C'est la musique,
Le désir des yeux
C'est l'arc-en-ciel,
Le désir des lèvres
C'est le baiser,
Le désir de la foi,
C'est l'infini,
Le désir de l'amour
C'est la durée,
Le désir de l'être
C'est Dieu.
Quand naît le désir, la fête commence.
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LE BILLET DE PIERROT
L'amour, à tous les âges, peut être beau. Je pense que Dieu n'a pas dit de se châtrer même pour parvenir à la divinité ou à la spiritualité religieuse...
On dit que l'ennui naquit un jour de l'uniformité. L'Amour dépend des personnes et non des conventions. La sensualité est une arme d'amour qui se perd souvent de nos jours au profit de la sexualité ou d'un simple devoir de procréation. La sensualité est différente et délicate. Elle peut être partagée avec des gens qui ne sont pas polarisés, dans un sens ou dans l'autre, par une sexualité qui ramène toute sensation aux mêmes endroits.
Tomber amoureux de façon courante n'implique pas le dépassement de ses propres limites ou le désir d'évolution de l'autre. La sexualité, seule est un effondrement partiel et temporaire et le retour à la force d'entropie sans évolution spirituelle. On a peu développé en occident cet épanouissement des "Cinq Sens" dont parle Michel Serres dans une étude complète. Le toucher est surtout l'affaire des aveugles chez nous, et l'on valorise peu cette présence, on la culpabilise aussi en négligeant même ce trésor précieux de communication avec les nouveaux-nés. On est avare de Câlins dans notre civilisation ! L'Orient est plus généreux !
Je me permets de citer ici Bernard Besret, ancien supérieur de l'abbaye de Boquen :
"Entraîner l'être aimé dans le même vertige de Dieu. L'ivresse de la rencontre de deux êtres, l'ivresse de la rencontre de deux corps, était pour moi comme un avant-goût de l'ivresse de la rencontre de Dieu, l'apprentissage d'un abandon et d'une perte de soi en l'autre. Dès mes seize ans, et même si j'étais incapable à l'époque d'en élaborer la théorie, la spiritualité, qui me semblait en général jeter un voile de discrédit sur un horizon purement humain, se conjuguait au contraire pour moi sans problème existentiel avec l'amour sexuel de l'être aimé. Je percevais entre l'un et l'autre comme une parenté, un rapport commun avec l'absolu, l'aspiration à un dépassement de soi-même, aussi étonnant que cela puisse le paraître aujourd'hui, car cela me semble en avance sur son temps, à une certaine pureté. Sur ce point, j'étais bien loin des catégories morales qui avaient cours en milieu chrétien, et cette conviction primitive, spontanée, que j'ai dû dissimuler pendant bien des années de conformité à l'idéologie catholique officielle, ne m'a au fond jamais quitté".
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Ainsi en est-il des fonctions les plus simples. Elles ont leur noblesse. Les puristes comme les laxistes ont gâché leur temps et la conscience de nos contemporains à mettre l'accent sur le côté immoral et jouisseur de cette expression humaine de l'amour qu'est le sexe. Ils ont souvent refusé à l'homme la chance divine de reproduire cet acte à un niveau différent de celui de la procréation dans le monde animal. A mon humble avis, la jouissance suprême n'est pas dans la technique du savoir-faire, pas plus que dans la satisfaction du devoir accompli ou de la reconnaissance. Si la spiritualité nous a été présentée sous un jour éthéré et immatériel, cela nous a amené une coupure trop marquée entre l'humain et le divin et plus encore entre religion et foi!!!
Ce billet d'amour, qui fait suite à la prière sous sa forme la plus noble et la plus spirituelle, reste pourtant bien dans la droite ligne de l'épanouissement de l'être!
P.F.
(Extrait d'une nouvelle intitulée
" Passiflora" de Pierfetz)
P.S. Pierre n'est pas un sexologue spécialiste,
mais il vous conseille un très bon lien qui vous donnera un aperçu,
peut-être parfois technique mais très bien étudié,
sur toutes les pratiques sexuelles et les problèmes de couple
et de comportement amoureux. Je ne comprends pas, qu'à notre
époque, on en soit encore aux tabous éducatifs qui s'en
remettent à la débrouillardise traditionnelle des adolescents
au risque de banaliser ou de diaboliser ce sujet capital de vie!!!
L'Amour est-il un malentendu pour beaucoup....
Avec Nocolas Grimaldi explorons cet Amour
qui ne se démontre pas mais se vit.
Pascal, Proust, Stendhal, Platon et beaucoup d'autres
célèbres philosophes nous entrainent dans cette intéressante discussion !!!
Ayez un jour cette envie ou cette curiosité de suivre ces trois vidéos!!!
Peu feront cette lecture ... dommage pour eux!!!
Si elles n'existént plus sur Youtub,
utilisez ici RealPlayer ( clic sous chaque vidéo)
La Sexualité Sacrée
La sexualité sacrée
Par Michel Riu et Carmen García Enguita
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C'est toujours l'amour qui est blessé,
c'est toujours de l'amour que nous souffrons
même quand nous croyons ne souffrir de rien. l'Inespérée - Christian Bobin
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"L'amour - ce versant escarpé de la solitude."
( C.Bobin -L'éloignement du monde)
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Votre ami Pierrot a pu aussi goûter cette pensée de Marie de Solesme !
Pour vivre, il faut avoir été regardé au moins une fois,
avoir été aimé au moins une fois,
avoir été porté au moins une fois.
Et après, quand cette chose-là a été donnée, vous pouvez être seul.
La grâce de solitude - Marie de Solemne
* Yves Drolet, mon ami du Québec, a ajouté: ...et alors regarder à votre tour,
aimer à votre tour et porter les autres à votre tour,
et la solitude alors cesse à jamais d'exister...