RENCONTRE AVEC JESUS-CHRIST
( Textes reconnus,
non reconnus et profanes)
Renseignements supplémentaires sur le plan historique.
(Il y en a une multitude,mais l'important est le message humanitaire innovant transmis au cours des sciècles
au nom de Jésus-Christ!!!)
***
L'existence historique de Jésus-Christ est majoritairement admise par
les croyants et aussi les non croyants même si certaines contestations excessives en ont fait parfois un personnage
mythique pour accrèditer leurs opinions.
Quelques négationnistes ont poussé loin en prétendant
que le mythe chrétien ne n'est qu'une mystification!A prouver de façon valable....
Faut-il rappeler à ces "philosophes" que le Mythe est une
histoire, tandis que la mystification est un mensonge!
Il n'y a pas que les sages antiques qui puissent soigner notre âme!
le Message Evangélique est bien passé à travers
les sciècles
et personne n'effacera sérieusement les paroles et l'enseignement novateur
de Jésus, pas même les plus virulents.
Pour contrer les personnes négationnistes qui vont jusqu'à prétendre que Jésus n'a jamais existé, on cite les auteurs, historiens de l'époque qui en ont fait mention: Flavius Josèphe et d'autres en ont parlé...
Ces "non chrétiens" connaissaient cette nouvelle religion qu'ils croyaient sans danger,car elle proclamait un Dieu mort! on ne nie pas leur existence:
Tacite, Suétone, Pline le jeune...
Le plus beau témoignage d'un ami incrédule m'a beaucoup interpelé.
Après avoir beaucoup étudié le problème, il m'a dit:
Je crois que Jésus a vraiment existé mais il a dérangé tout le monde à son époque et encore aujourd'hui.
On rejette son message humanitaire d'autant plus qu'il dérange les gens de pouvoir en place...
ENTRETIEN SECRET DE
JESUS AVEC NICODEME
( Extrait d'un texte de "L'Evangile de Saint Claude")
Il y eu un homme d'entre les pharisiens, un certain Nicodème, qui vint auprès de Jésus,la nuit, et lui dit:
Amis, je sais personnellement que tu es un sage inspiré de dieu, car personne ne peut faire les miracles que tu fais, ni dire les choses que tu dis, ni convaincre les gens comme tu sais les convaincre, si Dieu n'est pas avec lui. Mais tu joues avec le feu!
Hier, au temple, devant la foule des pélerins venus à Jérusalem pour la Pâque, tu as profondément choqué les prêtres et les dévots en prenant à partie les vendeurs et les changeursnqui y faisaient commerce. tes propos,incendiaires et ton zèle intempestif - même si quelque part je les approuve - vont te mener droit à la potence.
Tu devrais savoir que toute vérité n'est pas bonne à dire. Mieux encore, tu devrais savoir que les hommes n'aiment pas voir clair et encore moins, qu'on voit clair en eux.
Par contre, tu as un charisme que n'ont aucun de nos chefs présentement: Tu sais toucher les coeurs! Plus encore, tu sais les transformer!
Aussi, je t'écoute parler et je me demande comment il est possible de transformer tellement son coeur pour arriver à vivre ce que tu enseignes"
Jésus lui répondit:
"Médite bien ce
que je vais te dire...
Pour comprendre mon enseignement et vivre la sagesse que je propose, un homme
se doit de renaître à nouveau."
Nicodème de lui répondre:
"Ami, tu dis une chose insensée! Comment un homme peut-il renaître quand il est déjà au monde? Et surtout, quand il est vieux comme moi. Doit-il à nouveau rentrer dans le sein maternel?"
Surpris de sa naïveté, Jésus sourit en lui disant:
"Non, bien sûr! Il
n'est pas question d'entrer à nouveau dans le sein maternel!...Mais
chacun de nous peut entrer en lui-même: c'est en nous
que se trouve le Royaume de Dieu.
C'est en nous que se trouve la lumière qui doit nous éclairer
et la Force qui doit nous entraîner.
Ce qui est né de la chair, reste chair...et est appelé
à mourir.
Mais tout ce qui naît de la lumière est parcelle de Vérité et est appelé à vivre éternellement.
Le vent souffle où il veut....Tu en entends le bruit, mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va...
Il en est ainsi de tout homme né de l'Esprit."
Nicodème répondit timidement, en baissant la tête:
"Il est difficile, pour moi, de comprendre tout cà: tes paroles baignent dans un mystère profond"
Jésus répliqua avec mansuétude, feignant la surprise:
"Comment! Tu es docteur en Israël et tu as de la difficulté à comprendre ce que je te dis? mais sache qu'être conscient de son ignorance c'est déjà tendre vers la connaissance.
La vraie connaissance ne peut venir que de l'intérieur de chacun. Personne ne peut nous l'offrir sur un plateau d'argent.
Mais il faut prendre garde: l'accumulation des connaissances n'est pas nécessairement la connaissance.
La connaissance de Dieu engendre l'Amour. Et celle de soi, l'humilité.
Effectivement, ce que je viens de dire n'est pas facile à comprendre sur le coup: il faut le méditer longuement et passionnément. Après, il est peut-être possible de percevoir la Lumière et de marcher dans son halo.
Tu as un coeur droit et simple, Nicodème...Tu as tout ce qu'il faut pour renaître à autre chose, le moment venu.
Moi, je te dis: pour renaître dans un autre monde, il faut savoir mourir à celui-ci.
La vie nous donne
un grand exemple: ici-bas, tout ne vit que pour mourir
Et il est probable que tout meurt afin de revivre à nouveau.
Notre existence ici-bas est un moment entre deux éternités.
Moi, je te dis: Il nous faut vivre 2 fois pour vivre pleinement.
Il nous faut naître d'abord de la chair et ensuite de l'âme. Les deux naissances sont comme un arrachement...
La première
naissance propulse le corps dans ce monde.
La seconde projette l'âme jusqu'au ciel."
"L'Evangile de Saint-Claude": L'auteur, originaire d'Ottawa, a fait un travail de reflexion libre, non soumis aux sources traditionnelles de la chrétienté.
Si un homme ne naît de
nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu."
(Jean 3 -3)
***
Il nous faut naître deux fois pour vivre
un peu, ne serait-ce qu'un peu.
Il nous faut naître par la chair et ensuite par l'âme.
Les deux naissances sont comme un arrachement.
La première jette le corps dans le monde,
la seconde balance l'âme jusqu'au ciel.
Christian BOBIN
(La plus que vive)
***
"REINCARNATION"
(Mon recueil page 110)
Lire aussi, pour les chrétiens, Paul aux Corinthiens (Ch.III).
Comment transformer en vue d'une machine
parée de l'immortalité.
Un homme reconstruit ou recréé ailleurs, autrement.
Un être à la chair "dissoute dans l'Esprit" Cor III
- 15/ 44
« La crémation ne touche pas
à l’âme et n’empêche pas la toute-puissance
divine de ressusciter le corps ».
« Elle ne contient donc pas, en soi, la négation objective de
la doctrine chrétienne sur l’immortalité de l’âme
et la résurrection des corps »,
précise le texte, approuvé par le pape François.
***
- Vous pouvez aussi visiter ma page de poésie :
"EMBRYON
D'ETERNITE"
( Mon recueil en page 12)
ou visionner mes vidéos:
****
**
Jésus
pour le XXIème siècle
de John Shelby Spong (Karthala) 2013
Etude non conventionnelle
sur la personne de Jésus-Christ!
(Il a osé écrire pour nous rendre Jésus-Christ
plus proche, même si ses propos peuvent paraître excessifs)
L'auteur de cet ouvrage est un ancien évêque anglican des USA.
Il livre là son long cheminement de chrétien qui a décapé
ses croyances héritées pour rendre crédible en notre
temps Jésus de Nazareth. Son but est de présenter un Jésus
croyable par les femmes et les hommes du 21ème siècle qui vivent
dans la modernité. Il récuse en effet le Jésus qui est
enseigné officiellement par les Eglises chrétiennes et qui relève
d'une doctrine dogmatique et moralisante. Celle-ci non seulement n'a pas grand-chose
à voir avec ce que fut réellement Jésus de Nazareth mais
donne de Dieu, de Jésus, de l'homme et du monde des représentations
infantilisantes. Cette doctrine s'est fondée sur la lecture fondamentaliste
des écrits évangéliques.
Comment donc retrouver le Jésus historique, sa parole et ses actes
libérateurs, à travers les récits évangéliques
?
Pour atteindre son but, l'auteur poursuit trois objectifs qui correspondent
aux trois parties de son livre.
1°Redonner corps à l'homme Jésus
Il s'agit d'abord, grâce
un travail exégétique sérieux sur les textes des évangiles,
de faire apparaître la figure du Jésus historique sous les langages,
les représentations, les figures de style, les codes littéraires
employés par les auteurs (qui ne sont plus les nôtres). Si le
message central des disciples dans les évangiles est : « Celui
qui a été crucifié comme un hérétique et
un être maudit de Dieu, nous professons qu'il est le visage de Dieu
parmi nous », on en a fait rapidement une lecture profondément
erronée en prenant au pied de la lettre les mises en scènes
symboliques, les références à l'Ancien Testament considérées
comme l'annonce précise des faits et gestes de Jésus, les interventions
spectaculaires du ciel, les actes de puissance de Jésus.
On a transformé Jésus de Nazareth en un extra-terrestre, auréolé
de titres tous plus glorieux les uns que les autres, né hors normes,
extralucide, réalisant de soi-disant prophéties, muni de pouvoirs
extraordinaires sur la nature et la santé, condamné à
mort pour expier à leur place les péchés des hommes et
remontant vivant vers Dieu une fois la mission accomplie.
Pour un homme de la modernité, impossible d'adhérer à
cette présentation mythique. Quand on décode les textes (ce
qu'on sait faire après deux siècles d'intense recherche exégétique),
la vérité historique se manifeste. Jésus est né
comme chacun de nous d'un père et d'une mère à Nazareth
et non à Bethléem, on ne sait rien de son histoire jusqu'au
moment où on le retrouve aux côtés de Jean Baptiste, dont
il se sépare pour fonder son groupe. Il sillonne les routes de Galilée
entouré de disciples hommes et femmes, il prêche le royaume,
l'avènement du monde nouveau- d'une manière originale : il conteste
le légalisme et le ritualisme de sa propre religion et en transgresse
les lois quand elles déshumanisent, rejettent, marginalisent, excluent
les hommes et les femmes.
Les récits de miracles et de résurrection, si spectaculaires,
sont en réalité une façon, après coup pour les
évangélistes, de magnifier l'œuvre humanisante de Jésus,
véritable visage de son Dieu. De la même façon les récits
de la passion de Jésus ont réécrit les faits en les imprégnant
de références bibliques.
Pareillement, ceux qui racontent les apparitions du ressuscité se servent
d'images concrètes non pour décrire une réalité
historique mais pour professer la conviction des disciples qu'au-delà de la mort le Jésus qu'ils ont connu demeure vivant,
promis à une fécondité universelle.
2°Etudier les portraits qu'on a fait de Jésus
Dans une seconde partie, l'auteur
passe en revue les différents portraits de Jésus qu'on trouve
dans les évangiles, par lesquels les disciples se sont efforcés
de donner sens à l'aventure de Jésus qui semblait s'achever
sur un échec retentissant. Il montre d'abord comment la relecture de
l'événement Jésus s'est faite au cours des offices dans
les synagogues auxquelles ont participé les disciples de Jésus
jusqu' à leur mise à la porte du judaïsme vers 70 de notre
ère.
Puis notre auteur énumère les différents titres donnés
à Jésus par les disciples pour le rendre crédible après
sa mort au sein de son peuple : nouvelle Pâque, agneau de Dieu ( celui
de la Pâque et aussi celui immolé lors de la fête juive
du Yom Kippour, fête de l'expiation des péchés), Fils
de l'homme, appellation tiré du livre de Daniel, figure céleste
et lieutenant de Dieu pour faire advenir son règne, Serviteur souffrant,
en lien avec les textes du second Isaïe, Roi berger, emprunté
au prophète Zacharie. De tous ces titres, notre auteur décrit
l'origine biblique et les raisons pour lesquelles on les a appliqués
à Jésus. Ce fut un remarquable travail créatif pour manifester
que Jésus de Nazareth dans sa manière de vivre, dans ses paroles
et ses actes, était, contrairement aux apparences, l'accomplissement
de la tradition juive la plus authentique.
Le malheur c'est qu'on a élaboré très vite une doctrine
à partir de ces titres détachés de ce que fut l'expérience
du Jésus historique. On les a absolutisés en les prenant comme
des en-soi et en en déduisant toutes sortes de conséquences
néfastes, sans rapport avec le message et la pratique de libération
de Jésus. Jésus victime expiatoire pour nos péchés,
agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, Fils de
l'homme divinisé, juge de l'humanité au dernier jour, Jésus
qui rachète l'humanité par ses souffrances, Jésus le
Christ-Roi qui règne sur les nations, Jésus le berger et nous
les moutons...Ces représentations renvoient ainsi à des images
de Dieu et de l'homme qui sont nocives. ... La croix, qui évoque la Passion et le Salut, est représentée nue, sans le Christ, jusqu'au Ve siècle. On a beaucoup débattu de l'interdit des images tout comme on a interdit la représentation imagée de Mahomet plus tard)...pour éviter un panthéisme, bien utilisé pour les images saintes!!! Luther avait ses raisons d'interdit
Malgré des ravalements actuels de représentations, le vieux
fond demeure en bien des consciences et des enseignements.
3° La vie de Jésus revisitée
Après ce déblayage
salutaire, notre auteur en vient à ce qui est pour lui le cœur
des évangiles, sous les habillages littéraires et scripturaires
dont les évangélistes ont fait usage pour accréditer
la figure de Jésus, témoin et visage véritable de Dieu.
Il rappelle d'abord l'historicité de Jésus (contesté
dans le passé et maintenant encore) : Jésus a réellement
vécu, il est né à Nazareth, a été disciple
de Jean-Baptiste, a été condamné à mort
et exécuté sous Ponce Pilate (éléments qui n'ont
pu s'inventer, du fait qu'ils n'étaient pas de soi glorieux pour Jésus).
Puis il s'interroge sur le Dieu de Jésus qui transparaît dans
les évangiles. Ce n'est pas le Dieu « théiste »,
tout-puissant, créateur des mondes infinis, dirigeant souverainement
l'histoire et les vies humaines, protecteur et surveillant à la fois,
inventé par les humains pour se rassurer : face à leurs angoisses
existentielles de se prendre en charge dans un monde énigmatique et
éprouvant, la référence à cet être supérieur
n'était-elle pas pour eux garante de stabilité personnelle et
sociale ?
Ce Dieu-là a hélas
infesté la doctrine chrétienne officielle et en conséquence
la personne de Jésus comme on l'a vu plus haut.
Or, quand on lit réellement les évangiles, le Jésus dont
témoignent les premiers chrétiens n'a rien à voir avec
une victime expiatoire ou un être divin parachuté sur terre.
Ce Jésus est un homme qui en son temps a lutté de toutes ses
forces contre la haine religieuse qui s'alimentait chez les responsables juifs
de son temps dans leur prétention à posséder la Vérité.
Contre l'intolérance dont ils faisaient preuve vis à vis des
déviants, les samaritains ou les non-juifs. Jésus a combattu
ainsi toutes les frontières tribales érigées en son peuple
pour se protéger d'une soi-disant contamination : frontières
entre les réputés purs et impurs, juifs et non-juifs. Il a également
contesté radicalement les préjugés et les stéréotypes
concernant les malades, les femmes, les enfants, les samaritains, la loi,
le Temple...Il est même allé jusqu'à remettre en question
la supériorité du judaïsme par rapport aux autres religions,
au point de relativiser tout système religieux au profit de la droiture
du cœur « religion en esprit et vérité » et
de l'amour effectif que l'on porte à son prochain , notamment le plus
démuni.
C'est donc sur des enjeux profondément humains (la libération
de l'homme de tout ce qui l'entrave physiquement, psychologiquement, spirituellement,
religieusement, socialement, économiquement...) que Jésus de
Nazareth a engagé son existence à ses risques et périls.
Le Dieu dont il témoigne dans son engagement est un Dieu dont on ne
peut faire l'expérience que dans l'humain. C'est ce Dieu là
qu'il annonce, un Dieu qui n'est pas religieux. Jésus a payé
de sa vie le combat qu'il a mené « pour que les hommes aient
la vie et qu'ils l'aient en abondance » (Jean 10, 10). La croix, comme
acte final pour Jésus de son chemin, révèle avec intensité,
pour qui sait voir, le vrai visage de Dieu.
« La croix, portrait humain de l'amour de Dieu », dit John Spong.
Du même auteur, j'ai beaucoup apprècié le texte qui suit:
" ......Que Jésus ait existé ou non, que la bible soit en partie mythique, que nous ne sachions au juste le vrai du faux, pas même ce que Jésus aurait réellement dit, importe peu. De ce mystère, de cette fable, de cette épopée se dégage une étrange "réalité": Celui qu'on appelle le Nazaréen semble avoir une destinée hors du commun, porteur d'un message véritablement universel et pour tous les temps.Déjà de par son comportement totalement atypique pour l'époque. Ne dit-on pas qu'il a brisé toutes les frontières humaines et religieuses que nous plaçons d'ordinaire entre nous: les inclus, les exclus, les juifs et les gentils, les hommes et les femmes,les purs et les impurs, la sacré et le profane...." (J.Spong)"
Toute information ultérieure n'a été que l'inspiration de tous ceux et celles qui l'ont transmis jusqu'à nos jours....
***
Conclusion
« Jésus pour le 21ème siècle
» est donc un livre salutaire pour les chrétiens de notre temps
qui, comme son auteur, sont attirés par la personne de Jésus
mais qui ont des exigences critiques
vis à vis des sources évangéliques qui en témoignent
et vis à vis de la doctrine officielle des Eglises qui ont transformé,
en dogmes et en préceptes moraux, la parole vive et la pratique libérante
du nazaréen. Si tant de chrétiens désertent les Eglises,
n'est-ce pas parce que les propositions de ces dernières sur Jésus
et son Dieu ne répondent pas à leur attente intérieure
?
L'ouvrage sera aussi utile à ceux qui ne sont pas chrétiens,
croyants autrement, athées ou agnostiques.
Il donnera à tous du relief au Jésus historique, initiateur
de vie, au-delà des images d'Epinal qu'ils repoussent parfois à
bon droit.
Jacques Musset
***
Points de vue???
NE PAS INTERDIRE LE QUESTIONNEMENT S'IL PEUT ALIMENTER UNE FOI PROFONDE
" On a relègué Jésus-Christ dans
sa divinité pour ne pas avoir à le rencontrer"
Mgr Riobé
****
Cohérence ne veut pas dire Intelligence...
"...Pourquoi s'attacher
"ne varietur" à un dogme qui ne s'est imposé que tardivement
en christianisme, et n'a pas rencontré l'adhésion de tous?
L'incarnation de Dieu en la personne de Jésus-Christ n'est qu'une option.
Outre qu'évidemment elle n'est partagée ni par le Judaïsme
ni par l'Islam, elle est très souvent contredite au sein du christianisme
même dans
les textes fondateurs, à commencer par exemple par l'évangile
de Jean, où le Messie pourtant a la plus haute stature.
On y lit en effet: < Le Père est plus grand que moi > (14/28).
Pourquoi être plus royaliste que le roi?..."
Extrait d'un article de Michel Théron
*
???
Fils de Dieu ou Fils de l'homme?
Une approche historique du développement fulgurant du christianisme
à la "PAX ROMANA" de Constantin
LA CROYANCE NE SUPPORTE PAS LA CRITIQUE,
ALORS QUE LA FOI NE PEUT QUE LA DESIRER.
(Maurice Bellet)
Un doute qui ne peut s'effacer que par une foi confiante et une espérance de croyants, alimentées par une intense vie intérieure.
*
Certains livres, écrits par des prêtres ou pasteurs, théologiens ou exégètes n'hésitent plus à poser questions sur des positions dogmatiques
apparues au cours du premier millénaire après Jésus-Christ: Divinité de Jésus , Trinité, Marie corédemptrice et mère de Dieu!!!
Péché originel à l'origine des temps ( St-Augustin!). Erreur contestée encore de nos jours par l'homme créature et imparfait face au créateur ( l'Ineffable!).
Au-delà d'un Paradis sans fin ouvert à certains et fermé à d'autres déjà désignés ici-bas....
Tout un concert de certitudes énoncées par les religions ou leurs concurrents,
L'Apôtre Thomas a vécu 3 ans avec Jésus, Messie porteur de "La Bonne Nouvelle" d'Amour divin, de partage,d'humanité
Il a été blessé par ce Dieu d'Amour qui n'est pas intervenu pour son Fils. Blessé,comme nous aussi par Jésus lui-même qui s'est laissé exécuter sur une croix!
Jésus l'a dit <Mon Père, pourquoi m'as-tu abandonné?>
Nous sommes aussi parfois blessés par la non intervention de Dieu face aux massacres, aux persécutions et aux génocides encore provoqués de nos jours.
Cette parole et ces abandons successifs ont semé et sèment encore en nos coeurs le doute.
Pierre, Paul et Jacques
ont débattus sur ces doutes entre juifs et chrétiens, contestations et rebellion des musulmans ensuite. Créations d'autres comunautés issues de la réforme ou du monde scientifique.
Les débats théoriques n'ont jamais cessé et ne cesseront jamais à cause des pouvoirs religieux et civils en place.
Aujourd'hui, on voudrait interdire les recherches et les doutes, bloquer les débats pour garder le Pouvoir.
Le débat entretient au contraire LA FOI!!!
*
JESUS N'EST PAS DIEU
(croyance musulmane)
*
http://www.juifspourjesus.org/
*
*
COMMENT JESUS EST DEVENU DIEU
Une chronologie postmessianique
(voir ci-dessus vidéo:"Fils de Dieu ou Fils de l'homme")
*
Ce sujet a donné lieu à de nombreuses publications:
"Comment Jésus est devenu Dieu" de Frédéric Lenoir
a suscité aussi bien des polémiques (Voir sur Youtub)
Qui est Jésus? Est-il un prophète ? Le Messie attendu par les juifs ? Le Fils de Dieu ? Comment les chrétiens des premiers siècles ont-ils progressivement été amenés à affirmer la divinité de Jésus alors que lui-même ne s’est jamais identifié à Dieu ?Il garde pour nous une dimension divine en tant que Messie et Fils de Dieu dans les Evangiles et les Actes des Apôtres.
LE PRINCIPAL EST LE MESSAGE EVANGELIQUE
qui a transformé toutes les civilisations antérieures existantes
et en a tiré une synthèse inédite et humaine
pour nous conduire vers des civilisations nouvelles
de Liberté, de dignité,d'égalité, jamais atteintes en tous points!
***
A propos du Petit Prince
"Les récits populaires nous racontent
des histoires d'enfants de roi, surgissant d'endroits cachés pour se
présenter aux hommes avec des yeux neufs.
La dimension religieuse est manifeste. C'est le cas de Saint-Exupéry
dans le "Petit Prince". Il se met à vous parler d'un fils
de roi venu chez nous d'une planète lointaine;
il vous raconte que cet enfant n'a séjourné que peu de temps
dans notre monde et qu'il s'attendait à mourir dans l'année,
car il lui fallait retourner à la lumière des étoiles.
Pourtant sa venue n'aura pas été vaine, car, depuis lors, nous
attendons son retour et les étoiles ne brillent plus de la même
façon dans l'obscurité des nuits..."
( l'Essentiel est invisible pour les yeux* Une lecture psychanalytique du
petit Prince d'Eugen Drewermann. Ed. Cerf ).
Je ne sais pas ce que deviendra le Petit Prince de Saint-Exupéry d'ici
quelques siècles.
Il y aura peut-être d'autres enfants de roi, d'autres prophètes,
des "Eveillés" qui nous arriveront d'un autre royaume.
Je me suis toujours émerveillé de sentir encore aujourd'hui
la force du Message de l'enfant-roi Yéchoua Ben Joseph, né il
y a environ deux mille ans!
Il représente les racines de notre civilisation et les valeurs humanitaires
actuelles qui en découlent.
Les mouvements, les religions et aussi les sectes qui ont interprété
son message, selon des critères parfois contestables,
n'ont pas fait disparaître Jésus et le Message Evangélique.
Ce rêve tant désiré, s'est concrètisé sur
notre planète lors de la venue, historique et incontestée, de
cet Enfant-roi hors du commun qui nous a montré Dieu.
Pierfetz
*****
Jésus-Christ n'appartient
à personne.
même si les institutions et les pouvoirs religieux en revendiquent souvent
l'exclusivité pour asseoir leur pouvoir!!!
***
LA CROIX ET LE CRUCIFIX
La Crucifixion est très
fréquemment représentée dans les églises catholiques
et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses.
Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un
croyant, des cimetières, etc.
Dans les églises orthodoxes la
croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.
La croix, qui évoque la Passion et le Salut, est représentée nue, sans le Christ, jusqu'au Ve siècle.
À cette époque, après qu'ait été oubliée la prescription biblique ( pas de portrait mais des symboles seulement), on voit apparaître le crucifié sur la croix.
La Réforme protestante a souvent suivi les interdits de Luther pour éviter le panthéisme .....
Dans la plupart des églises
protestantes, le crucifix est vu traditionnellement comme une idole et une
prière dite devant lui comme une manifestation d'idolâtrie.
Les polémiques, très vives et parfois sanglantes durant la Réforme,
se sont apaisées. Les anglicans ont adopté une position médiane.
( Doc:Wikipedia )
*
Sacrifice ou meurtre?
Ernest Schmitt a écrit sur ce sujet et fait prévaloir le meurtre.
Ce qui remet en question le choix habituel du bouc émissaire
dans la lignée des sacrifices humains offerts aux dieux païens
dans les temps les plus anciens!!!
Question débattue depuis le passage de Jésus-christ sur cette
terre où il a "été" reconnu comme Messie, Prophète,
Sauveur, Rédempteur, Rénovateur...
La situation historique, politique et religieuse d'alors le présente
sous des aspects différents. Les Institutions qui ont suivi ont confirmé
son Message Evangélique.
Les écrits des Evangiles reconnus ou apocryphes nous donnent des mises
en lumière qui se recoupent et se complètent selon les analyses
qu'on en a faites.
Selon les exégèses classiques, Il a accompli les écritures
dans la totalité de leurs prémonitions avant sa venue: Le Sacrifice
de sa Personne..
Selon les religions ou les représentations artistiques, on commémore
le Sacrifice de la Croix ou la Sainte Scène...
Il a condamné les déviances et les erreurs des grands-prêtres
de son peuple.
C'est bien la raison première de sa condamnation par les institutions
qui l'ont mis à mort.
Le mode expiatoire et sacrificiel a été sujet à controverses
avec le crucifix mortifiant.
Jesus ne dit rien de la possibilité de sublimer la douleur quand il
est face aux malades : il les guérit et les soulage.
D'autres courants d'idées ont mis l'accent sur le Christ Rédempteur
et Sauveur de notre terre.
La CROIX est devenue, par Lui, avec Lui et en Lui, l'emblème incontesté du Christianisme.
Mais
les origines de la croix, remontent bien loin dans le temps.
Voici un message de la Croix,
hors du temps et des dogmes.
C'est une réflexion qui ne peut être occultée totalement...
Notre temps, plus critique, ne sacrifie plus aux dieux comme auparavant.
On peut retenir que la croix représente, de
longue date,
l'harmonie du Vertical avec l'Horizontal,
le royaume de l'au-delà et celui d'ici-bas.
C'est tout un symbole de l'histoire de la transcendance et de l'immanence...
Libre à nous d'accepter cette intéressante étude, en
totalité ou en partie.
Libre à nous de rejeter tout en bloc par foi conformiste ou traditionnaliste...
On ne peut occulter une source qui n'est pas axée uniquement sur
la privation, la souffrance, le sacrifice.
*
La croix, qui évoque la Passion et le Salut, est représentée nue, sans le Christ, jusqu'au Ve siècle.
À cette époque, après qu'ait été oubliée la prescription biblique ( pas de portrait du Christ), on voit apparaître le crucifié sur la croix.
Tout en respectant et en accompagnant les
chemins douloureux de tous ceux qui souffrent,
Il n'est pas toujours désirable de faire une croix de sacrifice sur
notre vie lorsqu'on on peut en jouir en recherchant la joie de l'évangile...
Il n'est pas nécessaire d'en rajouter comme certaines processions saignantes
du vendredi saint dans quelques rares endroits que je ne citerai pas.
On trouve aussi en terre d'Islam des flagellations sanglantes pour d'autres
manifestations de pénitence.
P.F.
...Je préfère le Christ
enseignant qui nous sauve,
au Christ qui nous sauve en saignant...
M.Théron
LE CHRIST REVISITE!
SUPERBE RECADRAGE.....Hors du morbide traditionel utilisé par les gens de pouvoir!!!
Merci Luce!
J'ajouterai que ce poème remet en question toute pratique sacrificielle antique ou chrétienne.On peut comprendre l'hypothèse qui évite toute possibiité de fonder un quelconque rachat des imperfections humaines qui auraient engendré la vengeance divine vis à vis d'une créature révoltée contre son créateur, Lui-même diminué par cette création du mal en révolte révolte au point d'être Dieu vengeur ou justicier alors qu'IL EST UNE FORCE remplie de lumière et d'Amour envers la créature qu'il a crèé!
"Je désire la miséricorde et non le sacrifice" (Matt 12,7)
***
< Je désire la
Miséricorde et non le sacrifice>
(Matt 12,7)
"LA MISERICORDE = UNE CORDE LANCEE VERS NOS MISERES"
A propos du Sacrifice dominical
de Jésus-Christ,
d'autres préfèrent la Commémoration
de la Scène,
le rachat en question étant donné une seule fois selon les textes
évangéliques!
Lettre aux Hébreux, chapitre 9 et surtout verset 28
*
Pour les spécialistes d'une Vérité
qui ne peut être que la leur...
<Je pense que citer d'autres sources, comme ci-dessus, ne
nuit pas à notre intime conviction sur l'importance de ce Messie hors
normes...>
Il faut admettre que nul ne détient seul la vérité et
que d'autres sources peuvent apporter aussi une bonne perception du Message
Evangélique.
( Marc 9:38-40 )
****
J'ai toujours aimé la Croix des Gardians de Camargue par ce qu'elle
mettait en relief: FOI - ESPERANCE - AMOUR.
De plus, j'ai pratiqué la randonnée à cheval pendant
de nombreuses années où j'ai présidé une association
de cavaliers.
De bons moments en associations ou aussi en famille!
C'est un bonheur de se promener avec un ami à la découverte
d'une divine nature!
****
REDECOUVRIR
LA FORCE DE L'EVANGILE
Vidéo qui traduit bien ce que je pense!!!
(Mettre le plein écran)
L'entretien de Jésus
avec la Samaritaine, femme et étrangère, a profondément
étonné et marqué les apôtres du Maître et
les Maîtres du Temple.
La Samaritaine venait chercher une eau matérielle.
Au cours de sa conversation avec Jésus-Christ, elle va s'apercevoir
que son problème est plutôt d'ordre moral et spirituel.
Sa vie était un désert et personne n'avait pu étancher
sa soif jusqu'à cette rencontre avec Jésus.
Les Juifs attendaient un Messie libérateur de l'occupant romain, au
profit du Peuple de Dieu ( Celui du temple de Jérusalem).
Manque de chance: on attendait un guerrier, mais son pouvoir n'était
pas légionnaire bien armé!
Jésus-Christ a complété la loi existante en apportant
un message plus universel, destiné à tous, autochtones et étrangers.
On ne peut pas oublier que le juif Jèsus a été un opposant
perturbateur face aux institutions de pouvoir de son temps!
Les fondamentalistes de notre temps ne retiennent pas ce message universel,
intemporel et novateur au-delà des seuls préceptes créés
par la suite...
De son vivant, Jésus-Christ a refusé de convertir son peuple
par la violence et les seules obligations rituelles.
L'évangile de Jean nous met en bonne place cette conclusion de Jésus:
" Le moment est venu où ce n'est plus sur le mont Garizim, ni
à Jérusalem, qu'il faut adorer Dieu et lui rendre hommage,
mais au fond de chacun de nos coeurs, en esprit et en vérité.
(Jean 4 - 20,24)
*
Je pense à l'histoire de Brahma
< ....Depuis ce temps-là, conclut la
légende, l'homme a fait le tour de la terre.
Il a exploré, escaladé, plongé, creusé, à
la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.>
***
Une approche possible, parmi d'autres....
Dès la résurrection de Jésus, les chrétiens se sont efforcés de montrer la divinité de Jésus.Au concile de Nicée et son credo formulé en commun avec qq Evêques et l'Empereur Constantin et le Pape de l'époque (325),Ils ont proclamé Jésus "consubstantiel au Père".Comme le dit J.Moingt < Ils l'ont mis au ciel et ils ont retiré l'échelle!> Le concile de chalcédoine a voulu tenir les deux bouts de la chaine en affirmant Jésus <vrai Dieu et vrai homme= une seule personne>. (JE SUIS étant Dieu et Fils de Dieu, Fils unique du Père!) Créatures , nous sommes tous des Fils du divin créateur. A nous de vivre ce statut par un bon développement de notre Vie Intérieure. Jésus me paraît le meilleur intermédiaire pour conforter en nous cet immense potentiel de Force Cosmique d'Amour, pendant le séjour de notre âme dans ce royaume terrestre que nous le proclame déjà notre ami Christian Bobin!!! On rétablit ainsi l'échelle entre l'homme Jésus, Messie et envoyé de Dieu en vivant pleinement son Message Evangélique toujours d'actualité.
(Mon poème ci-dessus "LOIN ET PROCHE")
Pierfetz
<Jésus-Christ est figuré
comme une échelle appuyée sur terre
et dont le sommet touche
le ciel>
Vision de l'échelle de Jacob.
Jean I, 51
le Message
Evangélique est bien passé à travers les sciècles
et personne n'effacera sérieusement les paroles et l'enseignement de
Jésus.
Dans sa rencontre singulière avec Dieu, le chrétien n'a pas
d'autre chemin.
***
PARABOLES DE JESUS
Je n'ai pas rencontré ailleurs
un tel ensemble de textes qui délivrent un message intemporel
toujours d'actualité dans l'observation paradoxale des comportements humains.
***
*
***
Dialogue de Jésus avec la Samaritaine!!!
Viendra un jour où l'on adorera Dieu en Esprit et en Vérité
partout et pas seulement dans un lieu précis!!!
***
Pourquoi fêter NOËL le 25 décembre?
Question annexe sans objection ni obligation!!!
Remplacer plutôt le Père Noël(Coca Cola commercial) par une simple fête de famille
qu'elle soit paroissiale, communautaire ou familiale et même liturgique en religion!!!
***
Secrets d'histoire
Qui était JESUS ?
https://www.youtube.com/watch?v=9_EWtbtxiac
*
Humblement Il est venu
On ne l'a pas reconnu!
Vidéo superbe!
Sans être vraiment reconnu, son message d'amour laisse à réfléchir deux mille ans après,
malgré les récupérations de pouvoirs successifs et abusifs...
Un point de vue parmi d'autres qui rejettent les pouvoirs en place comme je le fais parfois
Intime Conviction
Parmi ceux qui sont venus nous montrer Dieu du doigt,
J'ai choisi, mon ami JESUS!!!
pas le personnage Dogmatique ou Biblique, mis en place au Concile de Nicée !
***
https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=0MTCYJbGZtY&feature=emb_logo
Rapide et simple pour les croyants sans conditions (à ne pas rejeter d'office)
Petit oubli de notre dominicain :
Nous sommes tous des dieux.
( Ps.81/6 , cité aussi dans Jean 10/34)
Des petites créatures d'essence divine en recherche incessante
de cet eneffable Créateur cosmique d'Amour!
Comment ce message peut-il passer sur 20 sciècles auprès des non-croyants?
Il restera toujours "l'ombre d'un doute"
Ce qui est certain c'est l'exploitation, parfois tronquée, du message de Jésus,
au concile de Chalcédoine en 451
au profit des pouvoirs toujours en place ou contestataires
!!!
***
Un commentaire d'Evangile intelligent!!!
Serions-nous moins intelligents qu’avant ?
Figurez-vous que de plus en plus de personnes se risquent à répondre positivement à cette question!
Comme argument, ils soutiennent que notre quotient intellectuel aurait commencé à décliner ces dernières décennies;
que l’esprit critique régresse ; que notre langage s’appauvrit, que le système éducatif se dégrade et j’en passe…
Bien souvent, nous n’utilisons pour mesurer l’intelligence qu’une de ses dimensions : la raison. Or,
l’être humain est complexe et nos intelligences sont plurielles : intelligence rationnelle, intelligence émotionnelle, intelligence spirituelle.
Et chacune d’entre elles ne demande qu’à grandir.
Malheureusement, dans notre monde de la performance,
nous réduisons trop souvent l’intelligence d’un être à ses seules capacités intellectuelles,
ou à l’acquisition de compétences…
Or, n’avons-nous pas déjà rencontré des personnes lumineuses ,
mais sans aucune formation, qui par un seul mot nous montrent qu’elles ont tout compris ?
Ne connaissons nous pas aussi des esprits brillants,
mais à l’intelligence émotionnelle si faible…
Oui, nos intelligences sont multiples.
Aujourd’hui, la parole du ressuscité nous invite à les conjuguer, à les mettre ensemble.
Il ouvre notre cœur à l’intelligence des écritures et à la ‘compréhension de nos intelligences’ !
Il nous aide à lire autrement la trame de notre vie et à décliner notre raison, nos émotions et notre foi…
Autrement dit, il nous invite à « une sagesse du cœur », qui parfait nos trois formes d’intelligence.
Pour bien le comprendre, reprenons le fil de l’évangile de ce jour, et les trois questions que le Ressuscité nous pose dans le récit…
« Pourquoi ces pensées dans votre cœur ? » leur dit le Ressuscité.
Les disciples de retour d’Emmaüs essayent de comprendre mais leur raison est obscurcie.
Elle ne suffit pas à apaiser leurs cœurs. C’est comme si leur intelligence rationnelle ,
leur pensée, était bloquée et tournait en rond. Nous le savons, notre raison ne suffit pas toujours à comprendre les événements de notre vie.
Le Ressuscité vient alors avec une deuxième question.
« Pourquoi êtes-vous bouleversés ? »
Les disciples au retour d’Emmaüs sont submergés par la tristesse, la crainte…
Le Ressuscité interroge maintenant non seulement leurs pensées mais aussi leurs émotions.
Quant à nous, ne faut-il pas, chaque jour, s’asseoir à la table de nos émotions, sans les fuir ou les enfuir ?
Écouter nos colères, apprivoiser nos peurs, parler à la part triste en nous.
Car bien souvent, nous « agissons dans l’ignorance » de nos émotions, lorsque, par exemple,
proche nous adresse une parole juste mais que nos émotions prennent le dessus ?
Ne serions-nous pas plus en paix intérieurement, si nous arrivions plus souvent à dire à temps
et aux bonnes personnes, et dans la bonne mesure toutes nos colères, nos peurs,
nos frustrations, ce qui nous bouleverse ? Mettre des mots sur ce qui nous émeut.
La sagesse du cœur conjugue donc raison et émotion.
Mais « dans leur joie, les disciples n’osaient toujours pas y croire ».
Autrement dit, même la plus belle des émotions, la joie, empêche encore ceux-ci de croire !
C’est comme s’il manquait une dimension supplémentaire pour éclairer les événements qu’ils traversent…
Dans le récit, les disciples passent enfin par une nouvelle étape. Comment ?
Le Ressuscité ouvre leur cœur. Il les interroge sur le sens des choses et les invite à l’intelligence de la foi.
« Avez-vous quelque chose à manger ? ».
Comme pour nous dire : qu’avez-vous qui nourrit réellement, qu’avez-vous à offrir qui restaure l’humain,
qui l’aide à avancer, qui le construit, qui lui procure la joie de croire, qui donne du sens ?
Par trois questions toutes simples,
le Ressuscité nous offre une cette sagesse du cœur qui conjugue les trois harmoniques de notre intelligence :
raison, émotion, et foi.
Si nous privilégions souvent l’une ou l’autre forme d’intelligence,
n’est-il pas urgent de redécouvrir un réel équilibre en nous,
à la lumière de l’évangile, afin de mieux nous comprendre, de relire notre histoire personnelle ?
C’est dans cet équilibre que nous pourrons apporter une compréhension rationnelle,
émotionnelle et spirituelle— à notre monde qui en a tant besoin… Aujourd’hui, cette sagesse du cœur nous dit, te dit :
Si ton passé te semble bien lourd à porter…
Ouvre ta raison et relis ton histoire à la lumière de l’évangile.
Tu y découvriras que l’échec peut être traversé.
Tu y verras des raisons nouvelles de croire.
Si ton présent te semble vide et sans relief, sans goût.
Si ton travail, ton couple ou ta vie stagnent.
Écoute tes émotions et relis ton quotidien à la lumière de l’évangile.
Tu y trouveras des raisons nouvelles à aimer.
Si ton futur te semble enfin sans perspective.
Écoute ta quête de sens et lis ton quotidien à la lumière de l’évangile.
Ensuite, ouvre ton cœur à l’intelligence de l’écriture de ta vie.
Et dans la foi et la prière, tu y découvriras des raisons nouvelles d’espérer.
Et tu entendras une voix, au plus intime de ton cœur, te dire :
« La paix soit avec toi »
A toi, maintenant, d’en être le témoin !
Remonter en Haut de la page |