INFOS O.N.U.


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Toutes les nouvelles mises à jour des études de l'O.N.U.
Impossible de tout retransmettre...les intressés peuvent s'inscrire à la Newletter de l'organisation!!!!

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LES VASTES DISPARITÉS DE REVENUS AU NIVEAU MONDIAL CONTINUENT DE SE CREUSER
New York, Oct 16 2008  1:00PM
En dépit d';une forte croissance de l';économie mondiale qui a créé des millions d';emplois depuis le début des années 1990, les inégalités de revenus ont continué de se creuser de façon significative dans la plupart des régions du monde et devraient encore s';accroître du fait de la crise financière actuelle, selon un nouveau rapport publié jeudi par l';Organisation internationale du Travail (<"http://www.ilo.org/public/french/index.htm">OIT).
L';étude, intitulée ';Rapport sur le travail dans le monde 2008: Les inégalités de revenu à l';épreuve de la mondialisation financière';, et réalisée par l';Institut international d';études sociales de l';OIT, note qu';une majeure partie du coût de la crise économique et financière sera supportée par des centaines de millions de gens qui n';ont pas eu accès aux bénéfices de la récente croissance.
« L';écart entre les revenus des ménages les plus riches et ceux des plus pauvres s';est creusé depuis le début des années 1990», dit le directeur de l';Institut en charge du rapport, Raymond Torres. «Cela reflète l';impact de la mondialisation financière et la plus faible capacité des politiques domestiques à améliorer les revenus des classes moyennes et des bas salaires. La crise financière mondiale actuelle ne peut qu';aggraver la situation, à moins que des réformes structurelles de long terme ne soient adoptées.»
L';étude relève que, «si un certain degré d';inégalités de revenu peut être utile pour récompenser l';effort, le talent et l';innovation, de grandes disparités peuvent être contreproductives et dommageables pour la plupart des économies», ajoutant que «quand elle devient excessive, l';augmentation des inégalités de revenu représente un danger pour le corps social, et porte préjudice à l';efficacité économique.»
Ce rapport représente l';étude la plus complète sur les inégalités de revenu réalisée par l';Institut à ce jour. Les salaires et la croissance dans plus de 70 pays développés ainsi qu';en développement y sont examinés. Le rapport plaide en faveur d';une action à plus long terme, notamment en promouvant l';Agenda pour le travail décent de l';OIT afin de dynamiser l';emploi, améliorer les revenus et la répartition des richesses.
Alors que l';emploi global a augmenté de 30% entre le début des années 1990 et 2007, les écarts de revenu entre ménages riches et ménages pauvres se sont considérablement accrus dans le même temps, indique le rapport. Les travailleurs ont obtenu une plus petite part des fruits de la croissance économique, la part des salaires dans le revenu national ayant décliné dans l';immense majorité des pays pour lesquels des données sont disponibles.
«Le ralentissement mondial actuel de l';économie affecte de façon disproportionnée les catégories à bas revenus», dit le rapport. «Cette évolution vient après une longue phase d';expansion pendant laquelle les inégalités de revenu étaient déjà à la hausse dans la majorité des pays.»
Parmi les conclusions du rapport :
&#045; La croissance de l';emploi s';est accompagnée d';une redistribution des richesses au détriment du travail. Dans 51 des 73 pays pour lesquelles des données sont disponibles, la part des salaires dans le revenu total a reculé au cours des vingt dernières années. Le plus fort déclin de la part des salaires dans le PIB s';est produit en Amérique latine et dans les Caraïbes (&#045;13 points de pourcentage), suivi par l';Asie et le Pacifique (&#045;10 points de pourcentage) et les économies développées (&#045;9 points de pourcentage).
&#045; Dans les pays où existent des innovations financières non réglementées, les travailleurs et leur famille se sont endettés davantage afin de financer leur logement et leur consommation. C';est ce qui, en période de forte modération salariale, a permis de soutenir la demande intérieure. Cependant, la crise a mis au jour les limites de ce modèle de croissance.
&#045; Entre 1990 et 2005, près des deux tiers des pays ont fait l';expérience d';une hausse des disparités de revenu. Le revenu total des ménages à hauts revenus s';est accru plus rapidement que celui des ménages à moyen et bas revenus.
&#045; Au cours de la même période également, l';écart de revenu entre les 10% des salariés les mieux rémunérés et les 10% les moins bien payés a augmenté dans 70% des pays pour lesquels on dispose de données.
&#045; Les disparités de revenu s';accentuent aussi --; à un rythme accéléré --; entre cadres dirigeants et employés moyens. Ainsi, en 2007, les dirigeants des 15 plus grandes entreprises américaines gagnaient en moyenne 520 fois le salaire moyen d';un employé, contre 360 fois en 2003. Des tendances semblables, bien qu';à partir de niveaux de rémunération des dirigeants inférieurs, ont été enregistrées en Australie, Allemagne, Hong&#045;kong (Chine), Pays&#045;Bas et Afrique du Sud.
Notant les prévisions de poursuite de la hausse des inégalités de revenu dans le contexte économique actuel, le rapport indique que des inégalités de revenu excessives pourraient être associées à des taux de criminalité accrus, une espérance de vie réduite et, dans le cas des pays pauvres, à la malnutrition et à une plus forte probabilité de voir les enfants privés d';école pour aller travailler.
 
Oct 16 2008  1:00PM
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Veuillez consulter le site du Centre de nouvelles ONU pour plus d'information http://www.un.org/french/newscentre/

 

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LA CAMPAGNE POUR UN MILLIARD D'ARBRES SOUHAITE PLANTER UN ARBRE PAR HABITANTNew York, May 13 2008 11:00AMLa <"http://www.unep.org/billiontreecampaign/french/">Campagne pour un milliard d’arbres, qui a doublé son objectif en 18 mois, se fixe maintenant comme objectif la plantation de sept milliards d’arbres.
« Quand la campagne pour un milliard d'arbres a été lancée lors de la réunion sur la convention du climat à Nairobi en 2006, personne n'aurait imaginé qu'elle se développerait avec tant de vigueur et si rapidement, suscitant engouement et espoir. Cette initiative a été un vecteur d'expression pour des millions de personnes de par le monde », a déclaré Achim Steiner, le directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (<" http://www.unep.org/french/ ">PNUE), dans un <"http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp?DocumentID=535&ArticleID=5806&l=fr">communiqué publié aujourd’hui à Nairobi.
Plus de deux milliards d’arbres ont en effet été plantés en 18 mois dans 155 pays, une réussite pour ce projet qui visait à répondre aux défis environnementaux tels que le réchauffement de la planète, la perte de la biodiversité et le problème de la disponibilité en eau potable.
Achim Steiner appelle maintenant la communauté internationale, le secteur privé, les organisations non-gouvernementales et la société civile et les gouvernements à porter cette initiative à un autre niveau, d’ici la conférence sur le changement climatique qui se tiendra à Copenhague, au Danemark, à la fin de 2009.
`Plantons pour la Planète : la Campagne pour un milliard d’arbres´, qui se trouve sous l’égide du PNUE, bénéficie du soutien du Professeur Wangari Maathai, lauréate du Prix Nobel de la Paix et fondatrice du Green Belt Movement (mouvement écologiste panafricain au Kenya), de Son Altesse Sérénissime le prince Albert II de Monaco et du Centre mondial d’agroforestrie (ICRAF).
  2008-05-13 00:00:00.000

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OMS : LE CHANGEMENT CLIMATIQUE VA ÉBRANLER LES FONDEMENTS DE LA SANTÉNew York, Apr  7 2008 12:00PMOMS : Le changement climatique va ébranler les fondements de la santé
À l';occasion de la Journée mondiale de la Santé, l';Organisation mondiale de la santé (<" http://www.who.int/fr/">OMS) prévient que les changements climatiques attaquent les fondements de la santé publique et nous offrent déjà un aperçu des défis qu';il faudra relever à grande échelle.
« Le problème essentiel peut se résumer en quelques mots: le changement climatique met directement en péril la santé. La planète va se réchauffer progressivement mais les effets des phénomènes climatiques extrêmes --; augmentation du nombre de tempêtes, d';inondations, de sécheresses et de canicules --; seront brutaux et durement ressentis. Ces deux évolutions peuvent avoir des répercussions sur des éléments aussi fondamentaux pour la santé que l';air, l';eau, les denrées alimentaires, le logement ou l';absence de maladie», a déclaré aujourd';hui le directeur général de l';Organisation mondiale de la Santé, le Dr Margaret Chan.
« Les êtres humains sont déjà exposés aux effets de maladies sur lesquelles le climat a une influence et qui provoquent déjà des millions de décès. Ainsi, la malnutrition provoque plus de 3,5 millions de décès par an, les maladies diarrhéiques plus d';1,8 million et le paludisme près d';un million », souligne un <" http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2008/pr11/fr/index.html ">communiqué de l';OMS publié aujourd';hui à Genève.
Les exemples qui suivent nous donnent un aperçu de ce que sera notre avenir. La canicule de l';été 2003 en Europe a provoqué le décès d';environ 70 000 personnes de plus que la normale.
Les flambées importantes de fièvre de la Vallée du Rift en Afrique, généralement associées aux pluies, devraient augmenter sous l';effet du changement climatique.
L';ouragan Katrina en 2005 a fait plus de 1800 morts et a entraîné le déplacement de milliers d';autres personnes. L';infrastructure sanitaire a aussi été sévèrement touchée; en effet, plusieurs établissements ont été détruits dans la région.
Par ailleurs, ces trente dernières années, l';augmentation des températures a également créé des conditions plus propices à la présence de populations de moustiques dans la région des hauts plateaux de l';Est africain, et donc à la transmission du paludisme.
Enfin, les épidémies de choléra au Bangladesh épidémies sont étroitement liées aux inondations et à l';insalubrité de l';eau.
Cette évolution et ces événements risquent de devenir plus fréquents et de s';intensifier sous l';effet du changement climatique, même si ce changement n';en est pas le seul responsable. Ils grèveront encore davantage les ressources consacrées à la santé qui, dans certaines régions, sont déjà très limitées.
 
  2008-04-07 00:00:00.000
 

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LE PAM LANCE L'INITIATIVE `FILL THE CUP´ POUR NOURRIR 59 MILLIONS D'ENFANTS New York, Feb  7 2008  2:00PM Le Programme alimentaire mondial (<"http://www.wfp.org/english/">PAM) a lancé aujourd'hui l'initiative `Fill the Cup´ (`Remplissons la tasse´), qui vise à nourrir les 59 millions d'enfants des pays en développement qui vont à l'école avec l'estomac vide.
« Un enfant meurt de faim toutes les dix secondes. L'Organisation mondiale de la santé (<" http://www.who.int/fr/">OMS) a déclaré que la faim et la malnutrition représentent la première menace à la santé publique », a rappelé Josette Sheeran, la directrice exécutive du PAM, dans un <" http://www.wfp.org/english/?ModuleID=137&Key=2756">communiqué publié aujourd'hui à Milan.
`Fill the Cup´cherche à collecter des fonds auprès des gouvernements, des entreprises et des particuliers, ainsi qu'à sensibiliser le public sur la question de la faim.
Selon le PAM, nourrir ces 59 millions d'enfants coûterait 3 milliards de dollars par an, tandis que 1,2 milliard permettrait d'offrir des repas à 23 millions d'enfants des 45 pays les plus pauvres d'Afrique.
Ces sommes peuvent paraître importantes, mais le PAM a calculé que 25 cents -- un quart de dollars - suffisent pour donner à un enfant une tasse de porridge, de riz ou d'haricots.
« Un seul euro -- 1,50 dollar -- nourrit un enfant en âge scolaire pendant une semaine », a affirmé Josette Sheeran, qui a rappelé que nourrir les enfants scolarisés favorisait non seulement leur éducation mais également la construction de communautés plus solides.
Parmi les partenaires de l'initiative se trouvent le joueur de football brésilien Kakà, prix Fifa du meilleur joueur 2007 et est également ambassadeur du PAM contre la faim, le président du Ghana et de l'Union africaine John Agyekum Kufuor et le maire de Milan Letizia Moratti.
Le PAM a en effet engagé un partenariat avec la ville de Milan, en Italie, qui dans sa campagne en vue de devenir le siège de la World Expo en 2015, a inclus le thème de la faim dans le monde.
De l'Afghanistan à la Somalie, le PAM vient déjà en aide à environ 20 millions d'enfants dans le monde, qui reçoivent des repas scolaires pour un coût de 20 centimes d'euro -- un quart de dollar - par jour.
 
 
  2008-02-07 00:00:00.000

 

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BAN KI-MOON : 2008 SERA L'ANNÉE DU 'MILLIARD DES PLUS DÉMUNIS'
New York, Jan  7 2008  2:00PM
Lors de la présentation de ses voeux à la presse ce matin, le Secrétaire général a mis l'accent sur la nécessité de relancer les efforts en faveur du développement économique et social, notamment en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement qui feront l'objet d'un sommet à la prochaine Assemblée générale de septembre 2008.
« Nous devons nous questionner sur les besoins des plus faibles, des désavantagés, de ceux qui ont été exclus de la communauté internationale en général », a déclaré Ban Ki-moon devant un parterre de journalistes réuni aujourd'hui pour une conférence de presse au siège de l'ONU à New York.
« Je parle ici de ceux qui sont particulièrement vulnérables au changement climatique. Ceux qui souffrent de la misère la plus noire. Ceux qui ne jouissent pas des droits humains fondamentaux », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général a annoncé que 2008 sera l'année du «milliard des plus démunis », ceux qui sont restés à l'écart de la croissance économique mondiale. A cet effet, un sommet de haut niveau se tiendra en septembre au début du débat général à l'Assemblée générale, afin de réinsuffler de l'énergie aux engagements internationaux pris avec les <" http://www.un.org/french/millenniumgoals/index.shtml ">Objectifs du Millénaire pour le développement.
Quant au suivi de la <"http://unfccc.int/meetings/cop_13/items/4049.php">Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Bali, Ban Ki-moon a déclaré qu'il souhaitait en « maintenir l'élan », tout en soulignant la nécessité d'une campagne d'information mondiale afin que le sujet reste en tête des préoccupations internationales.
« Protéger la planète et ses peuples ? nos biens communs universels - signifie fournir tous nos efforts », a-t-il lancé, avant d'insister sur l'importance de ce concept de `biens communs´ à l'humanité, comme pierres angulaires d'une société mondiale moderne.
L'année 2008 correspond aussi aux 60 ans de la <" http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm ">Déclaration universelle des droits de l'homme, a rappelé Ban Ki-moon, qui a annoncé son intention d'appeler à la ratification du <" http://www2.ohchr.org/french/law/ccpr.htm ">Pacte international relatif aux droits civils et politiques et du <" http://www2.ohchr.org/french/law/cescr.htm ">Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
Le Secrétaire général a par ailleurs insisté sur sa détermination à voir fonctionner cette année le Tribunal spécial pour le Liban, dont le siège sera à La Haye, aux Pays-Bas, comme prévu donc l'accord signé avec le gouvernement de ce pays le 21 décembre dernier (<" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15488&Cr=liban&Cr1=tribunal ">dépêche du 21.12.2007).
Il a aussi rappelé l'urgence de faire progresser le déploiement de l'opération hybride Union africaine/ONU au Darfour, d'une part par la coopération totale du gouvernement soudanais, d'autre part par l'engagement continu des États Membres, « y compris du Conseil de sécurité ».
Les violences vécues récemment au Kenya et au Sri Lanka présentent de nouveaux défis à la communauté internationale, et la situation tant au Moyen-Orient qu'en Afghanistan et en Iraq nécessite une attention particulière, a-t-il affirmé.
Au sujet des Nations Unies, le Secrétaire général a déclaré que la responsabilité restait un principe opérationnel « fondamental » à l'ONU et que les procédures d'achat et de gestion allaient être plus étroitement encadrées.
« Je demanderai prochainement à tous les hauts responsables de signer avec moi des contrats de mission, qui incluront des critères de performance spécifiques et mesurables », a-t-il annoncé.
Ban Ki-moon a par ailleurs appelé les États Membres à respecter leurs engagements, notamment en octroyant les ressources nécessaires à l'exécution de leurs mandats. « Nous devons honorer nos promesses », a-t-il insisté, « ouvertement, efficacement et rapidement ».
 
  2008-01-07 00:00:00.000

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE : LES PROPOSITIONS DES CHEFS D'ETATS ET DE GOUVERNEMENT
New York, Sep 25 2007  5:00PM
Les douze chefs d'Etat et de gouvernement qui ont pris la parole ce matin après le président de l'Assemblée générale ont soumis un vaste éventail de propositions allant du renforcement des institutions de l'ONU en matière d'environnement à une véritable libéralisation équitable des échanges commerciaux.
Le président de la soixante-deuxième session de l'Assemblée générale, Srgjan Kerim, a <" http://www.un.org/webcast/ga/62/2007/pdfs/GApresident.pdf">déclaré aujourd'hui à l'ouverture du <"http://www.un.org/webcast/ga/62/">débat de haut niveau que les États Membres étaient là pour « débattre des défis urgents que les peuples et les nations doivent relever ».
Le président a expliqué avoir identifié cinq domaines prioritaires dont l'Assemblée générale devrait débattre pendant cette soixante-deuxième session, à savoir les changements climatiques, le financement du développement, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), la lutte contre le terrorisme et la cohérence du système des Nations Unies, y compris la réforme du Conseil de sécurité.
Ces thèmes prioritaires, a-t-il estimé, reflètent les intérêts divers des États Membres.
Parmi les nombreux appels et propositions soumis aujourd'hui à l'Assemblée générale, le président du Brésil, Lula da Silva, a proposé d'étendre la production des biocarburants pour lutter contre la dégradation de l'environnement et la pauvreté (<" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=14861&Cr=Lula ">dépêche du 25.09.2007).
Le président des Etats-Unis, George W. Bush, a proposé d'agir 'ensemble' contre le fléau des pandémies, du climat et des armes de destruction massive (<" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=14862&Cr=Bush&Cr1=Assembl%E9e ">dépêche du 25.09.2007).
Le président de la République du Ghana, John Agyekum Kufuor s'est déclaré « prêt à prendre les mesures nécessaires pour atteindre l'objectif d'une intégration politique et économique plus profonde de l'Afrique ».
Il a appelé le Conseil de sécurité à « considérer sérieusement les demandes d'assistance financière, logistique et technique de l'UA pour le déploiement de la Mission africaine en Somalie (AMISOM), ce dont l'Union africaine, malgré ses efforts constants en matière de paix, ne peut s'acquitter seule vu l'ampleur des défis en Somalie ».
Le président de la République du Kazakhstan, Nursultan A. Nazarbayev, a proposé l'adaptation du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (<"http://disarmament2.un.org/wmd/npt/index.html">TNP) aux nouvelles réalités.
« Ce Traité, a-t-il estimé, est devenu un accord asymétrique qui ne prévoit de sanctions qu'à l'encontre des États non nucléaires. Si les puissances nucléaires veulent interdire la production de ces armes, ils doivent montrer l'exemple en réduisant et en renonçant à leurs propres arsenaux », a-t-il dit.
Il a aussi réitéré sa proposition de créer un fonds des Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix auxquelles contribueraient volontairement les États à hauteur de 1% de leur budget militaire.
Il a rappelé l'initiative présentée par son pays lors du Sommet de Johannesburg consistant à établir dans le cadre des Nations Unies, un registre des problèmes environnementaux du monde et réitéré son appel visant à la création d'un fonds international pour sauver la Mer d'Aral.
Le président de la République du Honduras, José Manuel Zelaya Rosales, a exigé « que l'on respecte les règles du jeu d'un véritable marché libre garantissant les règles de la libre concurrence », alors que l'Organisation mondiale du commerce <"http://www.wto.org/indexfr.htm">(OMC) elle-même reconnaît « qu'à peine 7% du commerce international se faisait en vertu du libre jeu de la concurrence ».
« Nous ne demandons pas de commisération, ni de condescendance apitoyée, nous demandons le respect et que l'on paye pour nos produits, ce qui est correct et réaliste. Nous demandons des règles, des normes équitables et un traitement juste », a-t-il dit.
José Manuel Zelaya Rosales a ensuite évoqué « la hausse de 600% des cours du pétrole, rappelant qu'il y a à peine cinq ans le baril était à 13 dollars contre environ 80 dollars » aujourd'hui, déplorant une véritable « saignée ».
Constatant enfin que « si les frontières sont ouvertes à la circulation des marchandises, elles sont fermées à celles des travailleurs », José Manuel Zelaya Rosales a proposé « d'élaborer un cadre juridique au phénomène migratoire ».
L'Émir de l'État du Qatar, Sheikh Hamad Bin Khalifa al-Thani, a souhaité rendre le système des Nations Unies plus efficace, estimant que « sa structure devrait être réformée pour s'adapter aux changements survenus depuis l'adoption de la <" http://www.un.org/french/aboutun/charte/index.html">Charte en 1945 ».
Il a recommandé aux donateurs de consentir des efforts supplémentaires pour doubler l'aide apportée aux pays d'Afrique sub-saharienne. Il a également « insisté sur l'importance de parvenir à la conclusion des négociations de Doha », sur le commerce international et la libéralisation des échanges.
Le président de la France, Nicolas Sarkozy, a appelé à la création d'un nouvel ordre mondial pour le XXIème siècle (<" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=14865&Cr=Sarkozy&Cr1=Assembl%E9e ">dépêche du 25.09.2007).
Le président de la République du Nicaragua, Daniel Ortega Saavedra, a « mis en cause le capitalisme avaricieux semant la mort ». S'agissant par ailleurs de la lutte contre la prolifération nucléaire, il a estimé « que le seul droit valide était celui consistant à agir pour rendre l'arme nucléaire caduque ».
Il a appelé « à l'unité des peuples d'Amérique latine ».
Le président de l'ex-République yougoslave de Macédoine, Branko Crvenkovski, a souhaité que le <" http://www.ohchr.org/french/bodies/hrcouncil/">Conseil des droits de l'homme renforce son rôle dans la promotion et la protection des droits de l'homme, notant que son pays avait posé sa candidature pour siéger en son sein pour la période 2009-2012.
Il a souhaité que le règlement de la question du Kosovo « se fasse dans un délai raisonnable en prenant en compte la stabilité de la région ». Il a souligné « qu'il s'opposait à une partition du Kosovo selon des lignes ethniques, division qui, selon lui, pourrait avoir des conséquences négatives pour toute la région ».
Le président de la République du Malawi, Bingu Wa Mutharika, a souligné les progrès accomplis par son pays et ses priorités : le développement de l'agriculture et la sécurité alimentaire, l'irrigation et l'approvisionnement en eau, l'expansion des infrastructures logistiques et de communication, l'énergie, la réhabilitation des zones rurales et la prévention du VIH/sida.
Il s'est félicité des indicateurs de croissance économique, soit 8,5% entre 2004 et 2006 et souligné que pourcentage de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté était descendu de 53,9% en 1998 à 45% en 2006. Le gouvernement a réhabilité les infrastructures d'approvisionnement en eau et construit de nombreux puits permettant à 66% de la population d'avoir accès à l'eau potable. Enfin, 60% des enfants du pays sont scolarisés, a-t-il rapporté.
La présidente de la République du Chili, Michelle Bachelet Jeria, a « souhaité que les pays développés s'engagent davantage en matière d'atténuation des effets des changements climatiques, d'adaptation, de transfert de technologies et de financement », avant de préciser que « les
 
2007-09-25 00:00:00.000

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CONDITION DE LA FEMME : LA PRÉSIDENTE DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE APPELLE À DE

NOUVELLES INTERPRÉTATIONS DES TEXTES ISLAMIQUES

 

New York, May 17 2007  4:00PM

« Au Moyen-Orient, les femmes font face à une discrimination
multidimensionnelle qui est inscrite dans notre culture, dans les politiques
gouvernementales, les systèmes éducatifs et le cadre juridique », a déclaré
Sheikha Haya al-Khalifa lors d'une allocution à l'Université Rutgers, où
elle a appelé à de « nouvelles interprétations rationnelles des textes
islamiques ».
« Le plus souvent, ces discriminations ne sont pas remises en cause, non
seulement par les hommes et les Etats mais aussi par les femmes, qui
considèrent cette situation difficile comme naturelle », a fait observer
Sheikha Haya lors d'une conférence qui rendait hommage à son action ainsi
qu'à celle de l'avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, en
faveur de la défense des femmes et des droits fondamentaux au Moyen-Orient.
« La raison fondamentale », a-t-elle ajouté, « est l'absence
d'interprétation rationnelle des textes en mesure d'intégrer les conditions
sociales actuelles », a-t-elle dit.
« Il est donc impératif de permettre de nouvelles interprétations des
textes islamiques au regard des conditions et des besoins actuels »,
a-t-elle précisé.
« Les femmes sont soumises à des lois familiales fondées sur la Charia,
qui suivent strictement une interprétation des érudits islamiques vivant il
y a de cela mille ans, au début de l'Islam ».
« En fait, ces interprétations sont considérées comme saintes, ce qui
empêche toute critique et tout changement », a-t-elle souligné.
Par exemple, « une femme ne peut conclure de contrat de mariage sans un
gardien male, que ce soit le père, un frère, un cousin ou même un fils. Dans
le cas d'un divorce, la femme ne peut obtenir le divorce sans un jugement
alors qu'un homme peut divorcer par simple déclaration verbale ».
« Ces règles privent les femmes de leur droit fondamental à
l'autodétermination. Elles les privent aussi du droit à maintenir la paix et
la sécurité dans leurs foyers, à l'abri de la menace constante du divorce ou
de la polygamie ».
Il faut aussi « reconnaître la distinction entre la foi (Ibadat) et le
comportement social (Moamalat) au sein de la religion », a-t-elle insisté,
précisant que « la foi définit la relation entre les humains et Dieu, qui ne
se modifie pas au fil du temps, alors que les comportements sociaux
définissent les relations entre humains, et peuvent changer en fonction des
circonstances ».
  2007-05-17 00:00:00.000

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IRAQ : LA PERSPECTIVE D'UNE GUERRE CIVILE TOTALE 'PLUS RÉALISTE', SELON UN RAPPORT DE L'ONU
New York, Dec  8 2006  7:00PM
Le dernier rapport du Secrétaire général sur la mission de l'ONU en Iraq estime que « la  perspective d'une guerre civile totale, voire d'un conflit régional, est devenue beaucoup plus réaliste » et que le défi n'est plus seulement de contenir et d'atténuer la violence actuelle, mais aussi de prévenir son escalade.
« Trois mois plus tard après mon dernier rapport, la situation en Iraq s'est encore détériorée dans de nombreuses parties du pays, avec une augmentation significative de la violence sectaire, des attaques menées par les insurgés et par les terroristes, ainsi que des activités criminelles », affirme le dernier <" http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=S/2006/945">rapport de Kofi Annan au Conseil de sécurité sur la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Iraq (<"http://www.uniraq.org/">MANUI).

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Aujourd'hui, 6 novembre 2006, a précisé Kofi Annan, 50 ans après avoir lancé sa première mission de maintien de la paix, l'ONU est confrontée à un nouveau défi colossal: avec 18 opérations en cours, et des effectifs sur le terrain s'élevant à 93 000 personnes ?un record historique? et qui pourraient atteindre 140 000 en 2007, l'effort de maintien de la paix de l'ONU est mis à rude épreuve.
Citant le renforcement rapide de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (<"http://www.un.org/french/peace/peace/cu_mission/finul/finul.htm">FINUL),

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LE PNUE LANCE UNE CAMPAGNE VISANT À PLANTER UN MILLIARD D'ARBRES EN 2007
> New York, Nov  8 2006  1:00PM
> Une campagne visant à planter un milliard d'arbres dans le monde l'année
prochaine a été lancée aujourd'hui à Nairobi, sous l'égide du Programme des
Nations Unies pour l'environnement (PNUE), pour encourager toutes les
sphères de la société, du simple citoyen à la société philanthropique, à
prendre des mesures pratiques, aussi petites soient-elles, pour combattre le
changement climatique.

http://www.unep.org/french/

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LA COREE DU NORD ANNONCE SON PREMIER ESSAIS NUCLEAIRE LE JOUR OU L'O.N.U.
PRESENTE LE SUCCESSEUR DE KOFI-ANNAN : BAN KI-MOON (COREE DU SUD!!!)

L'ESSAI NUCLÉAIRE NORD-CORÉEN VIOLE LE MORATOIRE INTERNATIONAL, ESTIME KOFI ANNAN
New York, Oct  9 2006  1:00PM
Le Secrétaire général de l'ONU s'est déclaré « profondément préoccupé » par l'annonce d'un essai nucléaire de la Corée du Nord, « malgré les appels répétés dans le monde entier pour les en décourager ».
« Cet acte viole les normes internationales relatives au désarmement et à la non-prolifération, ainsi que le moratoire actuel sur les essais nucléaires », affirme un <"http://www.un.org/apps/sg/sgstats.asp">message transmis aujourd'hui par le porte-parole de Kofi Annan.
Le Secrétaire général a estimé qu'il « aggrave aussi les tensions régionales dans la péninsule nord coréenne » et qu'il menace la sécurité dans la région et au-delà.
Kofi Annan a appelé toutes les parties « à répondre à ce grave défi de façon constructive » et « à la reprise urgente de sérieuses négociations dans le cadre des discussions à six », à savoir la Corée du Nord, la Corée du Sud, La Fédération de Russie, la Chine, le Japon et les Etats-Unis.
Il s'agit là « d'une raison supplémentaire pour que la communauté internationale s'efforce de faire entrer en vigueur le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires et avance dans le domaine du désarmement nucléaire multilatéral », affirme aussi le message.
Le Conseil de sécurité doit se réunir aujourd'hui pour débattre d'un projet de résolution en réaction aux essais nucléaires de la Corée du Nord malgré l'avertissement qu'il avait lancé jeudi dernier (<" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=13049&Cr=DPRK&Cr1=conseil ">dépêche du 9.10.06 et <" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=13046&Cr=Cor%E9e ">dépêche du 6.10.06).
Dans un <" http://www.iaea.org/NewsCenter/PressReleases/2006/prn200617.html ">communiqué publié aujourd'hui à Vienne, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (<"http://www.iaea.org/index.html">AIEA), Mohamed ElBaradei, a lui aussi « profondément regretté » le test nucléaire.
« La rupture du moratoire de fait, respecté depuis près de dix ans au niveau international sur les tests nucléaires, et l'ajout d'un nouvel Etat doté de capacités nucléaires est un recul dans les efforts pour parvenir au désarmement nucléaire », a-t-il ajouté.
  2006-10-09 00:00:00.000

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New York, Oct 10 2006  1:00PM
Dans un rapport approfondi débattu hier à l'ONU sur « toutes les formes de violence à l'égard des femmes », le Secrétaire général a dénoncé un fléau « généralisé » qui menace les progrès vers l'égalité, le développement et la paix.
« La violence à l'égard des femmes constitue une violation des droits de l'homme, qui s'enracine dans les relations de pouvoir traditionnellement inégales entre les hommes et les femmes, ainsi que dans la discrimination systémique à l'égard des femmes omniprésente aussi bien dans la sphère publique que privée »
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DÉVELOPPEMENT : LE BRÉSIL ET L'AFRIQUE DU SUD DÉNONCENT UN ORDRE ÉCONOMIQUE 'POLITIQUEMENT ET MORALEMENT INTENABLE'
New York, Sep 19 2006  6:00PM
Rappelant que la faim, la pauvreté et les inégalités généraient l'impatience, la violence et le fanatisme, les présidents du Brésil et de l'Afrique du Sud ont plaidé pour le respect des engagements internationaux en matière de développement, à commencer par l'élimination des subventions au commerce dans les pays développés, de l'ordre d'un milliard de dollar par jour.
« Les pauvres doivent avoir des raisons de vivre, pas de tuer ou de mourir », a déclaré aujourd'hui le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva à l'occasion du débat général de la 61ème session de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York.
Invoquant le droit de chacun au développement économique et social, il a estimé que la paix et la justice devaient guider le nouvel ordre mondial, dans l'intérêt des pays pauvres, des nations émergeantes comme des pays les plus riches. « Huit cents millions d'êtres humains- presqu'un habitant sur sept de la planète -- n'ont pas assez à manger », a-t-il dénoncé.
Le président Lula a rappelé que pour atteindre dans les temps voulus les <"http://www.un.org/french/milleniumgoals">Objectifs du millénaire pour le développement  (OMD), la communauté internationale devrait consacrer 50 milliards de dollars supplémentaires chaque année.
Il a estimé que la communauté internationale était capable de s'en acquitter, au regard des « centaines de milliards de dollars investis pour permettre l'intégration des pays d'Europe de l'Est à l'Union européenne et pour la « seconde guerre du Golfe ».
Le président Lula da Silva a appelé à supprimer les barrières protectionnistes de manière à rendre le commerce international plus libre et plus juste.
« Il faut briser les chaînes du protectionnisme », a-t-il insisté. « Les subventions accordées par les pays les plus riches, en particulier dans le domaine de l'agriculture, sont des menottes qui entravent le progrès et condamnent les pays pauvres à rester arriérés », a-t-il souligné.
Il a rappelé que « les soutiens financiers introduisant des distorsions dans le commerce international du fait des pays riches s'élevaient à la somme honteuse d'un milliards de dollars par jour », alors que « 900 millions de gens vivent avec moins d'un dollar par jour dans les pays pauvres et en développement ».
Dans la même veine, Thabo Mbeki, président de l'Afrique du Sud, a constaté, au nom du Groupe des 77 et de la Chine qu'il « est impossible de parvenir à un partenariat quand les pays riches exigent le droit, unilatéralement, de fixer les programmes et les conditions de leur mise en ?uvre ».
Le président sud-africain a attribué à « l'indifférence et à l'égoïsme » le fait que le <" http://www.un.org/french/esa/ffd/">Consensus de Monterrey sur le financement du développement n'a pas été appliqué, ce qui a encore accru les difficultés auxquelles se heurtent les pays en développement, essentiellement en Afrique, pour réaliser les <"http://www.un.org/french/milleniumgoals">Objectifs du Millénaire pour le développement  (OMD).
Sachez, a-t-il lancé, que des millions de personnes attendent impatiemment, année après année, de pouvoir apprécier concrètement les fruits des promesses et réformes qui n'arrivent pas.
« Mais ils attendent toujours et deviennent de plus en plus impatients », a prévenu Thabo Mbeki.
 
<font size="1" face="Verdana"><strong> - <" http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/AG10500.doc.htm"><font color="red"> Voir l'ensemble des déclarations au débat général</font> </strong></font>
 
<strong><font size="1" face="Verdana" color="purple"> <" http://www.un.org/webcast/ga/61/index.shtml">Page de l'ONU consacrée au débat général de l'Assemblée générale, qui comprend le texte et la retransmission des déclarations.
  2006-09-19 00:00:00.000
 
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PNUE : PAS DE RÉTABLISSEMENT DE LA COUCHE D'OZONE AVANT 2065
| New York, Aug 18 2006  2:00PM
| La couche d'ozone qui entoure la Terre ne connaîtra un retour à la normale
complet qu'autour de 2065 au lieu de 2049, selon les résultats d'une étude
communiqués aujourd'hui depuis Genève et Nairobi par le Programme des
Nations unies  pour l'Environnement (PNUE) et l'Organisation Météorologique
Mondiale (OMM).
| « Les premiers signes qui montrent que l'atmosphère est en phase de
guérison sont la preuve que le Protocole de Montréal fonctionne, mais ce
délai supplémentaire dans son rétablissement nous avertit que nous ne
pouvons pas tenir la couche d'ozone pour acquise et que nous devons
maintenir et accélérer nos efforts pour éliminer progressivement tous les
produits chimiques nocifs », a souligné Achim Steiner, Directeur exécutif du
| Entré en vigueur le 1er janvier 1989, le Protocole de Montréal est un
accord international qui vise à éliminer les substances destructrices de
l'ozone, dont les chlorofluorocarbures (CFC), utilisés principalement dans
l'industrie du froid, les bombes aérosols, les solvants pour l'industrie
électronique, les mousses synthétiques et les agents extincteurs.
| Selon l'étude d'évaluation scientifique de la diminution de la couche
d'ozone du PNUE et de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), menée
par un groupe de 250 scientifiques, la couche d'ozone qui protège la Terre
d'un rayonnement solaire excessif ne devrait commencer à se reconstituer au
dessus des zones tempérées habitées des deux hémisphères qu'autour de 2049
au lieu de 2044.
| Elle ne devrait retrouver son intégrité au dessus de l'Antarctique que
quinze ans plus tard que prévu, en 2065.
| « Même si ces projections sont décevantes, la bonne nouvelle, c'est que le
niveau de substances destructrices de la couche d'ozone continue de
décliner », a indiqué Michel Sarraud, Secrétaire général de l'OMM.
| Le nouveau rapport indique que la diminution de l'ozone en dehors des
régions polaires constaté dans les années 1990 ne s'est pas poursuivie, ce
qui serait dû au maintien à un niveau constant de l'utilisation des
substances chimiques néfastes à l'ozone pendant cette période.
| En revanche, la baisse de l'utilisation de ces substances est trop lente
pour que des pertes importantes ne continuent de toucher les régions
antarctiques dans les 10 ou 20 prochaines années.
| L'élimination de toute utilisation de ces substances chimiques (qui va
au-delà des engagements relatifs au Protocole de Montréal) permettrait
d'avancer de 15 ans, pour 2034, le retour à normale de la couche d'ozone
sous les latitudes moyennes, estime également le rapport.
| En revanche, un échec des gouvernements à tenir pleinement leurs
engagements repousserait une nouvelle fois ce retour à la normale à une date
ultérieure.
|  2006-08-18 00:00:00.000
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| JOURNÉE DE LA POPULATION : LES JEUNES FONT FACE À DES DÉFIS SANS PRÉCÉDENT
| New York, Jul 11 2006  2:00PM
| A l'occasion de la Journée mondiale de la population qui a pour thème
cette année « Les jeunes », le Secrétaire général de l'ONU a attiré
aujourd'hui l'attention sur les défis sans précédent auxquels le nombre
croissant de jeunes de nos sociétés doit faire face.
| « Aujourd'hui, près de la moitié de la population mondiale (plus de 3
milliards de personnes) a moins de 25 ans. Les jeunes n'ont jamais été en si
grand nombre, dans toute l'histoire de l'humanité, et ils sont bien trop
nombreux à affronter de sombres  perspectives», a fait observer Kofi Annan
">message transmis par son porte-parole.
| « Où qu'ils soient nés, les jeunes voient leur vie façonnée par des forces
qui leur échappent, qu'il s'agisse de la prévalence de la pauvreté, de
l'incidence de la criminalité, de la possibilité d'étudier et d'apprendre,
des perspectives de trouver un travail décent ou encore de l'accès à des
services de santé abordables », s'est-il inquiété.
| « Et pourtant, a-t-il souligné, les jeunes d'aujourd'hui, filles et
garçons, sont aussi plus informés sur la vie que mènent leurs pareils dans
d'autres parties du monde et ils sont nombreux à exiger que le fossé qui
sépare les riches des pauvres soit réduit ».
| « Il est clair qu'il faut répondre à leur appel. Après tout, s'occuper des
jeunes n'est pas seulement une obligation morale, c'est aussi une nécessité
économique impérieuse », a estimé le Secrétaire général.
| Kofi Annan a rappelé que « l'une après l'autre, les études ont démontré
qu'il était avantageux, tant pour les jeunes que pour la société dans
laquelle ils vivent, d'investir dans l'enseignement, la santé procréative,
la qualification professionnelle et l'emploi pour les jeunes ».
| « Ces bénéfices sont particulièrement importants dans le cas des filles :
quand elles sont en bonne santé, que leur niveau scolaire est élevé et
qu'elles ont accès à l'information, les jeunes femmes sont mieux à même de
participer pleinement à la société et de contribuer à la vie locale »,
a-t-il expliqué.
| Le Secrétaire général a aussi rappelé que « l'éducation sexuelle et les
soins de santé procréative étaient des aspects particulièrement importants,
mais souvent négligés, de l'autonomisation des jeunes ».
 2006-07-11 00:00:00.000

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TCHERNOBYL : L'OMS PUBLIE UN NOUVEAU BILAN DE LA CATASTROPHE NUCLÉAIRE
| New York, Apr 18 2006  1:00PM
| A quelques jours du 20e anniversaire de Tchernobyl, l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) a donné un nouveau bilan humain de la catastrophe
nucléaire dans un rapport publié aujourd'hui selon lequel 5.000 cas de
cancers de la thyroïde ont été diagnostiqués.
| Selon le  rapport de l'<" http://www.who.int/fr/index.html ">OMS intitulé
conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sur la santé des populations :
une vue d'ensemble »,  quelque 5 000 personnes, enfants ou adolescents au
moment de la catastrophe, ont été atteintes d'un cancer de la thyroïde.
| Quelque 4 000 autres cas pourraient être diagnostiqués dans les prochaines
années, ajoute un <"
">communiqué publié aujourd'hui à Genève.
| Immédiatement après l'accident, 116 000 personnes ont été évacuées de la
zone contaminée. Quelque 230 000 personnes ont été évacuées dans les années
qui ont suivi l'accident.
| Plus de cinq millions de personnes vivent toujours aujourd'hui dans des
zones contaminées, souligne cependant l'OMS.
| « Nous ne pouvons pas oublier les familles des victimes et ceux qui
continuent de souffrir des conséquences de l'exposition aux radiations »,  a
déclaré le directeur de l'OMS, Lee Jong-Wook.
| Le 26 avril 1986, l'explosion du réacteur numéro 4 de la centrale
ukrainienne de Tchernobyl a créé un énorme nuage radioactif au-dessus de
l'Europe, provoquant la plus grave catastrophe nucléaire civile de
l'Histoire.

 

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LE CRISTAL-ROUGE, NOUVEL EMBLÈME HUMANITAIRE NON-CONFESSIONNEL
| New York, Dec  8 2005  5:00PM
| Le Secrétaire général a salué l'adoption par les États signataires des
Conventions de Genève du Cristal-Rouge, un emblème humanitaire non
confessionnel, qui s'ajouterait à ceux de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge, souhaitant que le Magen David Adom israélien puisse bientôt
les rejoindre, tout comme le Croissant-Rouge palestinien.
| « Le Secrétaire général note que cet emblème aura la même signification
juridique et bénéficiera de la même protection juridique que la Croix-Rouge
et le Croissant-Rouge qui, depuis plus d'un siècle, ont symbolisé
l'humanité, l'impartialité, la neutralité et l'indépendance de leur
Mouvement », indique un
transmis aujourd'hui par son porte-parole.
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JOURNÉE MONDIALE POUR L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE : LE FLÉAU PERSISTE
| New York, Dec  2 2005 12:00PM
| La Journée mondiale pour l'abolition de l'esclavage est l'occasion de
reconnaître que malgré des siècles de lutte, l'esclavage n'a pas été
complètement éliminé, a rappelé aujourd'hui le Secrétaire général, qui a
appelé la communauté internationale à combattre l'exclusion sociale qui le
favorise.
| « De nombreuses formes d'esclavage persistent, comme le travail forcé et
la main d'ouvre servile, le travail des enfants et l'esclavage à des fins
rituelles ou religieuses. Le monde doit aussi faire face à une nouvelle
forme d'esclavage, à savoir la traite d'êtres humains, qui entraîne de
nombreuses personnes vulnérables, quasiment abandonnées par les systèmes
juridiques et sociaux, dans un engrenage sordide d'exploitation et d'abus »,
aujourd'hui le Secrétaire général, à l'occasion de la Journée mondiale pour
l'abolition de l'esclavage, célébrée chaque année le 2 décembre.
| « Ceux qui pratiquent, soutiennent ou facilitent l'esclavage ou des formes
apparentées doivent en être tenus responsables au niveau national et, si
nécessaire, international. D'autre part, la communauté internationale doit
faire plus pour combattre la pauvreté, l'exclusion sociale,
l'analphabétisme, l'ignorance et la discrimination qui accroissent la
vulnérabilité et font parties des causes profondes de ce fléau », a affirmé
Kofi Annan.
| Le Secrétaire général a engagé tous les États à « ratifier et à appliquer
les instruments existants à cet égard, notamment le Protocole additionnel à
la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale
organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en
particulier des femmes et des enfants ».
| Il a aussi lancé un appel à tous les États pour qu'ils coopèrent
pleinement avec le Rapporteur spécial sur la traite de personnes nommé
l'année dernière par la Commission des droits de l'homme des Nations Unies
et à recourir davantage aux Principes et Directives concernant les droits de
l'homme et la traite des êtres humains, établis par le Haut Commissariat des
Nations Unies aux droits de l'homme, qui offrent des outils pratiques pour
l'élaboration de stratégies efficaces de lutte contre la traite de personnes
aux niveau national, régional et international.
| Il a enfin appelé les Etats à fournir « une contribution généreuse au
Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour la lutte contre
les formes contemporaines d'esclavage qui fournit une aide aux victimes ».
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8 novembre 2005

UNICEF SALUE LA RATIFICATION PAR LES ETATS-UNIS DU PROTOCOLE SUR LA TRAITE
DES ÊTRES HUMAINS
| New York, Nov  8 2005 12:00PM
| L'agence des Nations Unies pour l'enfance a salué hier le gouvernement des
Etats-Unis, qui vient de ratifier un protocole des Nations Unies destiné à
mettre fin à la traite des femmes et des enfants et entré en vigueur en
2003.
| « Les Etats-Unis deviennent ainsi le 95e pays à ratifier le

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LES INÉGALITÉS DANS LE MONDE SONT PLUS PRONONCÉES QU'IL Y A 10 ANS, SELON
UN RAPPORT CE L'ONU
| New York, Aug 25 2005  4:00PM
| Si de nombreuses régions ont connu une croissance économique sans
précédent et une amélioration des conditions de vie ces dernières années,
les inégalités dans le monde qui sont allées de pair avec la mondialisation
persistent et s'aggravent et de nombreux pays se trouvent empêtrés dans «
une crise de l'inégalité », indique un rapport de l'ONU.
| Les inégalités dans le monde sont plus prononcées qu'il y a 10 ans. Les
salaires réels minima baissent alors que les revenus les plus élevés
augmentent fortement, constate le  Département des affaires économiques et
sociales de l'ONU dans un « Rapport sur la situation sociale dans le monde
en 2005 : la crise de l'inégalité » publié aujourd'hui à New York.
| Le rapport met l'accent sur l'écart qui ne cesse de se creuser entre
économie structurée et informelle, entre travailleurs qualifiés et non
qualifiés ainsi que les disparités croissantes en matière de santé et
d'éducation, indique un
presse de l'ONU paru aujourd'hui.

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New York, Jun 26 2005 10:00PM

| Sous toutes ses formes et dans tous les contextes, la torture est

inacceptable et ne saurait être tolérée, affirme Kofi Annan à l'occasion de

la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture - journée

célébrée aujourd'hui. Souvenons-nous que « l'interdiction de la torture est

absolue, c'est-à-dire non négociable, et qu'aucune circonstance ne justifie

qu'elle soit enfreinte », rappelle le Secrétaire général.

| « La Journée internationale de soutien aux victimes de la torture est une

occasion de réaffirmer que nous sommes déterminés à éliminer la torture et

les peines et traitements cruels, inhumains ou dégradants, quelle que soit

la forme qu'ils prennent

 

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FAO : LES CONFLITS ARMÉS, PRINCIPALE CAUSE DES CRISES ALIMENTAIRES DANS LE

MONDE

| New York, May 23 2005 12:00PM

| Les conflits armés, le VIH/SIDA et le changement climatique sont les

principales causes de la faim dans le monde, selon un nouveau rapport de

l'agence des Nations Unies pour l'agriculture qui indique par ailleurs que

le nombre et l'ampleur des crises alimentaires dues à des conflits sont en

augmentation.

| Selon un rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation

et l'agriculture <"http://www.fao.org/index_fr.htm">(FAO)  

 

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New York, Jun 23 2005 1:00PM

| L'Assemblée générale a adopté hier par consensus une résolution sur le

multilinguisme, présentée par la France et coparrainée par 102 États

Membres, qui réaffirme la nécessité d'assurer la parité absolue des six

langues officielles sur le site Web de l'Organisation.

| Les six langues officielles à l'ONU sont l'anglais, l'arabe, le chinois,

l'espagnol, le français et le russe. L'anglais et le français sont les deux

langues de travail de l'Organisation.

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OZONE 

PROTECTION DE L'OZONE : DES PROGRÈS REMARQUABLES MAIS ENCORE BEAUCOUP À

ACCOMPLIR, DÉCLARE KOFI ANNAN À L'OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE

New York, Sep 16 2003 10:00AM

Le taux d'appauvrissement de la couche d'ozone - la substance nocive qui sert de bouclier protecteur contre les rayons ultra violets émis par le soleil - diminue, constate Kofi Annan qui se félicite des résultats remarquables obtenus par la communauté internationale dans sa lutte pourprotéger la couche d'ozone et du bon fonctionnement du Protocole de Montréal. Des résultats qui resteront fragiles toutefois pendant encore une dizaine d'années, ce qui lui fait demander à l'ensemble des pays de ratifier les amendements au Protocole et à mettre en oeuvre un ensemble de mesures nécessaires à la consolidation du processus. Bien que "l'on observe une diminution du taux d'appauvrissement de la couche d'ozone dans la stratosphère" et les premiers signes de sa reconstitution, "il serait prématuré de relâcher notre vigilance", indique Kofi Annan dans un message diffusé à l'occasion de la Journée internationale de la protection de lacouche d'ozone.

"Au-dessus de l'Arctique et de l'Antarctique ainsi qu'aux latitudes moyennes des deux hémisphères, la couche d'ozone reste appauvrie et, selon les scientifiques, elle restera généralement vulnérable au cours des dix prochaines années environ".

Il invite par conséquent "les pays développés comme les pays en développement" à faire preuve "d'une volonté politique encore plus ferme et à prendre de nouvelles mesures pour appliquer toutes les dispositions du Protocole de Montréal" et énumère les prochaines étapes de la lutte à mener.

"Tous les pays doivent ratifier les amendements au Protocole de Montréal.
Les pays en développement qui sont parties au Protocole et ont commencé à en appliquer les directives: l'utilisation de nombreuses substances qui appauvrissent l'ozone."

"Il faut mettre fin au commerce illicite des chlorofluorocarbones", poursuit le Secrétaire général.
"Les Parties au Protocole de Montréal doivent résoudre les problèmes que posent l'élimination progressive du bromure de méthyle prévue par l'Amendement de Copenhague de 1992, ainsi que l'évaluation et l'approbation des utilisations essentielles autorisées par le Protocole de Montréal.
Il faut continuer à chercher des technologies de substitution à certaines utilisations du bromure de méthyle. Enfin, il faut poursuivre la recherche sur les liens entre l'appauvrissement de la couche d'ozone et le changement climatique."

"Nous ne pouvons être satisfaits tant que la préservation de la couche d'ozone n'est pas assurée", conclut-il. "Alors seulement, nous pourrons dire que nous avons réussi à sauvegarder notre ciel pour les générations futures."

2003-09-16

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Les déclarations de l'ONU sont peut-être faibles à côté du refus des accords de Kyoto par quelques grands de ce monde.
L'industrialisation anarchique de ces pays commence seulement à poser, chez eux, de sérieux problèmes d'environnement. Les 178 pays qui ont signé cet accord gagnent du terrain chaque jour ! Cela sera long... Il ne faut pas relacher la pression !

 

 

  " Le plus excellent symbole du peuple,
c'est le pavé.

On marche dessus
jusqu'à ce qu'il vous tombe sur la tête!"

( Choses Vues - Victor Hugo )

 

 

 

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