COURRIER: HUMOUR - CONTES
***
RASSURANT
(ML)
Ci-dessous est
la version d'une question "bonus" de chimie donnée
à l'Université de Montréal (Certaines
mauvaises langues prétendent qu'il s'agirait du
département de psychologie de Laval). La
réponse d'un étudiant a été si
loufoque que le professeur l'a partagée avec ses
collègues, via Internet, et c'est pourquoi nous avons
le plaisir de la lire...
Question
bonus: L'enfer est-il exothermique (évacue de la
chaleur) ou endothermique (absorbe de la chaleur) ?
La plupart des
étudiants ont exprimé leur croyance en
utilisant la loi de Boyle (si un gaz se dilate il se
refroidit et inversement) ou ses variantes.
Cependant un
étudiant eut la réponse suivante :
Premièrement,
nous avons besoin de connaître comment varie la masse
de l'enfer avec le temps. Nous avons donc besoin de
connaître à quel taux les âmes entrent et
sortent de l'enfer. Je pense que nous pouvons assumer sans
risque qu'une fois entrée en enfer,l'âme n'y
ressortira plus. Du coup, aucune âme ne sort.
De même pour le
calcul du nombre d'entrée des âmes en enfer,
nous devons regarder le fonctionnement des
différentes religions qui existent de par le monde
aujourd'hui. La plupart de ces religions affirment que si
vous n'êtes pas un membre de leur religion alors vous
irez en enfer.
Comme il existe plus
d'une religion exprimant cette règle et comme les
gens n'appartiennent pas a plus d'une religion, nous pouvons
projeter que toutes les âmes vont en enfer...
Maintenant regardons
la vitesse de changement de volume de l'enfer parce que la
loi de Boyle spécifie que pour que la pression et la
température reste identique en enfer, le volume de
l'enfer doit se dilater proportionnellement à
l'entrée des âmes.
Cela donne deux
possibilités :
1- Si l'enfer se
dilate à une vitesse moindre que l'entrée des
âmes en enfer, alors la température et la
pression en enfer augmenteront indéfiniment
jusqu'à ce que l'enfer éclate.
2- Si l'enfer se
dilate à une vitesse supérieure à la
vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors la
température diminuera jusqu'à ce que l'enfer
gèle. Laquelle choisir ?
Si nous
acceptons le postulat que ma camarade de classe Teresa m'a
répondu durant ma première année
d'étudiant: "il fera froid en enfer avant que je
couche avec toi" et en tenant compte du fait que j'ai
couché avec elle la nuit dernière, alors
l'hypothèse doit être vraie et alors je suis
sûr que l'enfer est exothermique et a
déjà gelé. ..
Le corollaire de cette
théorie c'est que comme l'enfer a déjà
gelé, il s'en suit qu'il n'accepte plus aucune
âme et du coup qu'il n'existe plus...
Laissant ainsi seul le
paradis, ainsi prouvant l'existence d'un être divin ce
qui explique pourquoi, la nuit dernière, Teresa
n'arrêtait pas de crier : "oh mon dieu" ...
C'EST LE SEUL ÉTUDIANT À AVOIR
REÇU LA NOTE 20/20
***
Le mot et
la chose
Madame,
quel est votre mot,
Et sur le mot et sur la chose ?
On vous a dit souvent le mot,
On vous a fait souvent la chose.
Ainsi, de la chose et du mot
Vous pouvez dire quelque chose.
Et je gagerais que le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose.
Pour moi, voici quel est mon mot,
Et sur le mot, et sur la chose :
J'avouerai que j'aime le mot,
J'avouerai que j'aime la chose.
Mais, c'est la chose avec le mot,
Mais, c'est le mot avec la chose,
Autrement, la chose et le mot
A mes yeux, seraient peu de chose.
Je crois même, en faveur du mot,
Pouvoir ajouter quelque chose ;
Une chose qui donne au mot
Tout l'avantage sur la chose :
C'est qu'on peut dire encore le mot,
Alors qu'on ne fait plus la chose.
Et pour peu que vaille le mot,
Mon Dieu, c'est toujours quelque chose !
De là, je conclus que le mot
Doit être mis avant la chose.
Qu'il ne faut ajouter au mot
Qu'autant que l'on peut quelque chose.
Et pour quelque jour où le mot
Viendra seul, hélas, sans la chose,
Il faut se réserver le mot
Pour se consoler de la chose.
Pour vous, je crois qu'avec le mot,
Vous voyez toujours autre chose.
Vous dites si gaiement le mot,
Vous méritez si bien la chose,
Que pour vous, la chose et le mot
Doivent être la même chose.
Et vous n'avez pas dit le mot
Qu'on est déjà prêt à la
chose,
Mais quand je dis que le mot
Doit être mis avant la chose,
Vous devez me croire à ce mot,
Bien peu connaisseur en la chose.
Eh bien, voici mon dernier mot,
Et sur le mot et sur la chose :
Madame, passez-moi le mot
Et je vous passerai. la chose.
Abbé de l'Attaignant (1697 - 1779,
Chanoine à Reims)
*
ET POURTANT, IL M'A DIT MERCI
Dans un restaurant self-service,
une dame, d'un certain âge, prend et paie au comptoir
un bol de soupe. Au moment de s'installer à l'une des
nombreuses tables, elle s'aperçoit qu'elle a
oublié de prendre une cuillère.
Déposant son plateau, elle va en chercher une.
Lorsqu'elle revient, surprise,
elle voit un Noir installé devant le bol et trempant
sa cuillère dans la soupe. "Plutôt
gonflé,ce Noir", pense la dame, "mais il a l'air si
gentil, ne le brusquons pas."
Elle s'adresse à lui en
tirant le bol vers elle : "Vous permettez ?" Le Noir ne
répond que par un large sourire. La dame commence
à manger, mais le Noir retire un peu le bol vers le
milieu de la table et retrempe sa cuillère. Il le
fait avec une telle douceur dans le regard et dans le geste
que la dame laisse faire, désarmée. Une
silencieuse complicité s'est même
établie entre eux.
La soupe finie, le Noir se
lève, fait signe à la dame de ne pas bouger et
part vers le comptoir. Ils en revient avec une grande
portion de frites qu'il pose au milieu de la table. Il
invite sa nouvelle compagne à se servir. Comme la
soupe, les frites sont partagées.
Le Noir, se lève encore,
cette fois pour prendre congé, toujours avec le
sourire et avec un "merci". La dame pense à s'en
aller, elle aussi. Elle cherche son sac à main
qu'elle avait laissé accroché au dossier de sa
chaise. Plus de sac ! "Mais alors, ce Noir !"
Elle s'apprête à
demander qu'on poursuive le voleur en fuite. C'est alors
qu'elle découvre un peu plus loin, près d'une
fenêtre, sur le dossier d'une chaise, son sac à
main, et sur la table, un bol de soupe qui a cessé de
fumer, avec le plateau où manque une
cuillère.
Ce n'est pas l'Africain qui a
mangé sa soupe à elle, mais c'est elle, en se
trompant de table qui a mangé la soupe du
Noir.
Et pourtant, il lui a dit
"Merci".
(Extrait de l'Echo -
Colis de l'Amitié).
***
Un lecteur
québecquois nous envoie ceci!
LA LANGUE
FRANÇAISE...
C'est fou ce que la
langue française contient des subtilités.
En voici quelques exemples frappants...
*
Un gars : C'est un jeune
homme,
Une garce : C'est une pute.
Un courtisan : C'est un
proche du roi,
Une courtisane : C'est une pute.
Un masseur : C'est un
kinésiologiste,
Une masseuse : C'est une pute.
Un coureur : C'est un
joggeur,
Une coureuse : C'est une pute.
Un rouleur : C'est un
cycliste,
Une roulure : C'est une pute.
Un professionnel : C'est
un sportif de haut niveau,
Une professionnelle : C'est une pute.
Un homme sans
moralité : C'est un politicien,
Une femme sans moralité : C'est une pute.
Un entraîneur :
C'est un homme qui entraîne une équipe
sportive,
Une entraîneuse : C'est une pute.
Un homme à femmes
: C'est un séducteur,
Une femme à hommes : C'est une pute.
Un homme public : C'est
un homme connu,
Une femme publique : C'est une pute.
Un homme facile : C'est
un homme agréable à vivre,
Une femme facile : C'est une pute.
Un homme qui fait le
trottoir : C'est un carreleur cimentier,
Une femme qui fait le trottoir : C'est une pute.
Après tout
cela.... qui dira qu'on n'est pas misogyne?
********
"COMMENT
ALLEZ-VOUS?"
Je voudrais rappeler
l'origine d'une expression que nous employons tous les
jours, sans même savoir quel en est le sens
exact.
Savez vous, donc,
d'où vient l'expression : "Comment allez vous
?"
Cette expression
remonte aux environs de la Renaissance et, à cette
époque, elle signifiait :
"Comment allez vous
à la selle ?"
Car il faut savoir
que la qualité des selles et des urines
étaient alors extrêmement importantes
étant signes de bonne ou de mauvaise
santé.
Il était donc
fort poli de se soucier de la forme de son interlocuteur ou
de son interlocutrice, en lui demandant comment il, ou elle,
avait chié le matin.
Imaginez si, de nos
jours, nous redonnions à cette question si banale son
sens d'origine?
En comité de
direction, le lundi matin, je m'imagine fort
bien,répondant à ma
pédégère s'enquerrant de ma forme
:
"Super bien ! J'ai
chié un étron tellement gros que j'ai failli
le garder dans un bocal, tant il avait belle allure
!"
Ou bien
:
"J'ai une chiasse de
daube, quand je vais aux chiottes, j'ai l'impression de
faire de l'aérographe! Et toi, toujours
constipée ?"
Avouez que les
relations d'entreprises auraient une autre qualité,
plus humaine, plus conviviale. Ca aurait un autre cachet que
l'éternel :
"Comme un lundi" ou
autre : "Bien et toi ?"
Sans vouloir jouer
les vieux nostalgique, je pense sincèrement que les
hommes deviennent de plus en plus égocentristes et ne
se soucient plus que de leurs culs, en se foutant royalement
de la merde des autres ....
P.Fontaine
*****
Voici une
histoire bien drôle :))
Une belle femme et un
homme ont une collision assez grave. Les autos sont
totalement détruites. Ils rampent donc à
l'extérieur de leur véhicule respectif.
La femme dit
:
- Vous êtes un
homme et je suis une femme. Regardez nos voitures. Rien ne
reste et nous ne sommes pas blessés. C'est un signe
que Dieu voulait qu'on se rencontre et que l'on devienne
amis.
Flatté,
l'homme réplique :
- Je suis d'accord
avec vous, cela doit être un signe.
La femme poursuit
:
- Regardez, un autre
signe. Mon auto est démolie, mais la bouteille de vin
à l'intérieur est intacte. Dieu a
sûrement voulu qu'on la boive pour
célébrer notre chance d'être toujours en
vie.
Elle tend la
bouteille à l'homme. Celui-ci l'ouvre, en boit la
moitié et la tend à la femme. Elle la prend,
remet le bouchon dessus et la remet à
l'homme.
L'homme demande
:
- Vous n'en prenez
pas ?
- Non, je crois que
je vais attendre la police. !!!!!!
(From:
F.Breault)
Amis et visiteurs d'ARCIEL88....
envoyez nous des histoires et des contes
originaux!!!
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