Ombres, étranges dessous d'argiles, La neige ensevelit les flancs, Fantômes d'empreintes fossiles. Dessus s'anime au gré du vent. Pierrot pense à tout ce sommeil, Le silence est omnipotent. Que le vide n'est qu'apparent. Du silence au fond des abîmes, La vie "en soi " est un présent. Me fait rêver de toi, de nous. Mon coeur fredonne une chanson: Valentin, Valentine, c'est nous! Je t'ai attendue tout le jour, Malgré l'hiver et le temps blême, Me dire: "je t'aimerai toujours". Je sais très bien que tu les aimes. Près de moi tu n'es plus morose, "Espace liberté" de bohême. P.F. Le bonheur parmi les cactus. La sagesse est bien éprouvée Par les Troyens et les Virus ! "Faut pas rêver disent les grands". Vont-ils emporter dans leur tombe L'Olifan des Preux de Roland ? Crie à tous les soldats en rang Qu'ils n'iront pas au Capitole En habit blanc taché de sang ! P.F. Pierrot donne son coeur et sa flamme, Loin des rumeurs et loin du bruit Des défilés, des oriflammes. Et rêve d'une paix impossible, Brise légère chassée au vent D'un conflit "guerre" inadmissible*. Et se prépare à la bataille... La mère-veille sur son dernier né. On entend au loin la mitraille! |
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