"Partageons ! Donnons !
Tendons la
main aux autres !
gardons
toujours un carreau cassé,
dans nos
univers bien feutrés
pour
entendre
les plaintes
qui viennent du dehors ".
( Abbé
Pierre )
Il nous faut partir en
campagne, dans notre environnement, sans attendre que les
autres bougent à notre place!!! Le monde a tout de
même progressé d'un petit pas, en certains
coins de notre planète bleue. Pas partout ! Il y a
encore trop de promesses et trop de misères et des
Cosettes...
des Gavroches
aussi!!!
Cosette (Les
Misérables - Victor Hugo )
***
Ces gens
là…
Ils
déambulent sur les trottoirs
Cherchant un
petit coin dortoir
Pour combler
leur désespoir
Dormir dans
un froid glacial
Affalés dans un endroit
bancal
Des
ténèbres hivernales
Ils
cherchent dans leur rêve
L'évasion et une petite
trêve
Bien que
leur nuit sera brève
Trop souvent
montrés du doigt
Parce qu'ils
n'ont pas de toit
Par ceux qui
ne souffrent pas.
L'existence
leur a tout pris
Ne recevant
plus que mépris
De ces
braves gens bien nantis
Certains
leur tendent la main
Mots
d'espoir du lendemain
Conscience
libérée de puritain.
Ils ont le
droit de survivre
Sans
commettre nulle dérive
Sans quoi
peine vindicative
Il serait si
simple de partager
Leur rendre
un peu de dignité
Et tout
simplement, les aimer…
Mon cœur
à froid de voir cela
Car
faisons-nous tout ici bas
Pour aider
"Ces gens là"…
02/12/2002
©Jacques Dognez (Belgique)
Merci Jacques...
***
La pauvreté
La
pauvreté est une tanière
Imperméable aux rayons de
lumière
Où ceux
qu'on y confine broient du noir
Et s'abreuvent
à la coupe du désespoir
Inactifs,
isolés, bafoués, humiliés,
Les pauvres
perdent leurs amis et leur savoir.
On les
éloigne pour mieux les oublier.
On ne veut ni
les entendre, ni les voir.
Nous ne
pouvons accepter qu'à notre ère
Où les
fusées parcourent l'univers
Existe encore
ce fléau millénaire
Qui avilit nos
soeurs et nos frères
Ouvrez votre
coeur, puissants de la terre,
Ne le laissez
pas durcir comme pierre,
Car il
n'existe pas plus noble guerre
Que celle que
nous livrons à la misère
La
pauvreté n'est pas une fatalité.
Il suffirait
d'un peu de solidarité
Pour que soit
à tout jamais éradiqué
Ce mal honteux
qui ronge l'humanité.
Robert
Dutil (
Québec )
©17 octobre
1997
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