LES AMIS DE
PIERROT - (ARLETTE)
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J'ai choisi
d'écrire … pour voyager à l'infini
!
Mon âme
à deux mille ans, mon cœur juste vingt ans et tant de
choses à dire !
J'écris avec
la pointe de mon cœur, en déshabillant mon âme
par petits lambeaux, plus le morceau est grand, plus le
poème est beau. Au gré de ma plume, sous la
douceur du temps, à la chaleur de la flamme de ma
bougie, mon encre s'évapore et délivre des
mots d'amour, à vous de les cueillir pour en faire un
bouquet de tendresse. Poétiquement vôtre,
Arlette Février Muzard
http://fevrier.muzard.free.fr/
HIVER
A l'heure
où se meurent les nids
Les arbres
flambent de tous feux
Une glaciale
pluie de deuil
Gifle sans fin
l'herbe et la feuille
Gelant
jusqu'à fendre l'aurore
De tendres
fleurs multicolores
Pour cet hiver
et sa froideur
En fil de
rire, laine des mots
J'irais
m'asseoir pendant des heures
Au coin du feu
pour avoir chaud
Quand la
lumière s'éteindra
Je retournerai
dans l'ombre
Allumer un
grand feu de bois
Pour que plus
rien ne soit sombre
Soupirs
d'édredons trop gonflés
Bâillements de vieux
oreillers
Je resterai
bien allongée
Derrière mes carreaux
givrés
Comme une
ombre de glace
Le temps
passera doucement
Jusqu'à
ce que l'hiver s'efface
Pour nous
redonner le printemps
Tout se forme
et disparaît
Sans
repère de temps, ni de lieu
Lorsque je me
réveillerai
On sera de
nouveau heureux
ETERNITE
Plus grande
est ta présence
Plus belle
sera ma nuit
Je refuse
l'absence
Je refuse
l'oubli
L'arrêt
est mon mouvement
Quand tu
m'aimes tendrement
Je fais mon
intérieur
Avec ton
extérieur
Des toiles de
sourires
Tissées
de souvenirs
L'immobilité est glace
Lorsque tu
pars loin de moi
Rien ne te
remplace
Tu es toujours
là
J'avalerai ma
mémoire
Je ne
t'oublierai jamais
Enfin que
notre histoire
Dure une
éternité.
AIME
Nous sommes
tous ici, que simples locataires
Cette grande
terre n'appartient à personne
Alors pourquoi
toutes ces frontières
Qui divisent
les hommes ?
Il y a des
trésors plus dignes que l'argent
Riche de
rien
Pauvre de
tout
C'est le lot
de la plupart des gens.
Je ne voudrais
plus d'odeur de guerre
Mais des
senteurs de paix
Détruire la misère
Décortiquer la peur
Afin que nos
frères
Oublient
d'avoir peur.
La vie, la
mort c'est temporaire
Tu n'es que de
passage sur terre
Les fruits que
j'ai volés au jardin de tes lèvres
Ce sont les
fruits de la passion
Cette vie est
bien trop brève
Pour que tu me
dises " non " !
Un arc en ciel
de délires est en moi
Je sais qu'il
ne durera pas.
De la vie
à la mort
Il y a
toujours des supplices
Aucun de nous
ne s'y soustrait
Et il faut
bien des sacrifices
Pour conjuguer
le verbe " aimer ".
Alors je me
bats à coups de caresses
J'ai le cœur
en poème
Une vie de
bohème
Qui toujours
et sans cesse
Ne savent dire
qu'un mot " aimer ".
Arlette.©
http://fevrier.muzard.free.fr/
Afin
d'éviter une superposition désagréable
des fonds sonores, il est préférable
d'utiliser le lien du Menu " Les Amis de Pierrot"
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