Le clown
Le clown se tenait au milieu de la
piste.
Sur ses traits il avait dessiné un
sourire,
Mais sous le maquillage il était
tellement triste.
Le chapiteau tremblait sous les
éclats de rires
Des enfants réjouis
Qui étaient là pour
lui.
Bientôt pour seul écho
Le silence absolu,
La fin du numéro,
Et le clown perdu.
Un homme se tenait au devant du
miroir
Et dans sa caravane il retirait ses
fards.
Des cotons maculés surgissait un
regard
Où ne s’exprimait plus qu’un profond
désespoir .
La nuit était paisible
Le vent soufflait au nord,
Le sommeil impossible.
Il faisait froid dehors,
Dehors.
Un homme se promène
Sur les quais de la Seine,
Un homme seul,
Le cœur plein de rire d’enfants,
Le cœur vide pourtant.
Un homme seul.
Mais ce soir…
Le clown se tiendra au milieu de la
piste.
Sur ses traits il aura dessiné un
sourire
Là sous le maquillage il sera
toujours triste.
Le cirque tremblera sous les éclats
de rires
Des enfants réjouis
Qui seront là pour lui.
Régine
Foucault
http://perso.wanadoo.fr/mondalire/votre_espace/pierrot.htm
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