Il est venu
...et reparti.
On ne l'a jamais oublié.
Il nous a confirmé l'Esprit,
Un mal compris, un négligé,
Souvent qualifié d'introuvable,
Parce qu'on le cherche bien loin.
Il est en nous cet Ineffable,
Et beaucoup ne le sentent point.
On en a tous beaucoup parlé,
Et si sur terre Il revenait,
Il en serait tout étonné,
On a peu fait ce qu'Il disait !
*
Il est
venu...et reparti.
On ne l'a jamais oublié.
En chacun de nous Il survit,
Mais son message a bien changé!
*
Dans notre
impasse de communion,
Nous engendrons bien des querelles,
Et les guerres de religion
Ont mis au monde des chapelles!
*
Elles sont venues,elles sont toutes là,
Elevées parfois jusqu'aux nues,
Louées très haut, jetées très
bas,
Les grandes âmes sont méconnues.
Pourquoi ne nous restent-ils pas,
Seigneur, ces témoins d'au-delà?
C'est que tout simplement les hommes
Ne supportent pas les "hors-normes"
Les Maîtres ne leur conviennent pas,
Ils préfèrent sauver Barabbas!
*
Ils sont
venus, ils sont partis...
Ils nous ont montré Dieu du doigt.
On les a souvent poursuivis,
Récupérés selon nos lois!
Nos voies, nos vérités,nos vies...
Chacun les porte à sa manière,
Et l'âme humaine a ses manies
Et se croit toujours prisonnière.
*
Il est venu et
reparti.
On ne l'a jamais oublié.
En chacun de nous Il survit:
Un message démultiplié!
Peinture/toile de
Marie-josé
Cathédrale de St-Dié-des-Vosges.
*
"Jésus, de
retour sur cette terre,
s'étonnerait qu'on le commente tant,
et qu'on essaie si peu de l'imiter!" (Jacques de
Bourbon - Busset )
***
Tout fondateur ou
responsable crédible devrait trouver, un jour, la
force de dire,
comme le Christ:
IL VOUS EST
AVANTAGEUX QUE JE M'EN AILLE ( Jean 16-7 )
Jésus a
dit:" je ne vous
laisse pas seuls,
l'Esprit vous sera envoyé.
Il vous enseignera
et vous remettra tout en mémoire ". ( Jean -
Ch.14 )
Cette promesse doit
résonner en nous
comme le message adressé aux
Cathécumènes de Jérusalem.
"On
t'appelait "catéchumène" lorsque tu
étais seulement environné par
l'écho.
Tu
entendais parler d'une espérance mais sans la voir,
de mystères,
mais sans
les comprendre, des Ecritures,
mais sans
en voir la profondeur.
L'écho, désormais, ne
résonne plus autour de toi ;
l'écho résonne en toi : car
l'Esprit qui l'habite fait désormais de ton
intelligence une maison divine."
Cyrille de
Jérusalem (315-368) : Accueil aux
catéchumènes n° 6
****
Nous rêvons aussi notre Echelle de Jacob et nous côtoyons sans doute
tous les humains qui tentent une Ascension plus ou moins habile. G.D.
*
Dans le récit de l’échelle de Jacob, les Pères ont vu exprimé symboliquement, de différentes manières, le lien inséparable entre montée et descente, entre l’eros qui cherche Dieu et l’agapè qui transmet le don reçu. Dans ce texte biblique, il est dit que le patriarche Jacob vit en songe, sur la pierre qui lui servait d’oreiller, une échelle qui touchait le ciel et sur laquelle des anges de Dieu montaient et descendaient (cf. Gn 28, 12; Jn 1, 51). L’interprétation que le Pape Grégoire le Grand donne de cette vision dans sa Règle pastorale est particulièrement touchante. Le bon pasteur, dit-il, doit être enraciné dans la contemplation. En effet, c’est seulement ainsi qu’il lui sera possible d’accueillir les besoins d’autrui dans son cœur, de sorte qu’ils deviennent siens: «Per pietatis viscera in se infirmitatem caeterorum transferat»Benoit XVI ( dèc 2005)
***
Le but normal de
toute une vie est de développer la graine divine,
cette partie de l'ESPRIT que le Créateur a mise en
nous à notre naissance, et qui seule ne périra pas...
Celui qui cultive cet acquis de départ, son
évolution spirituelle par une prise de conscience de
cette Force Divine en lui, reçoit au quotidien une
dynamique de vie.
C'est un état que l'Esprit divin nous confirme chaque
fois que nous y faisons
référence.
En un sens, nous sommes tous des fils de Dieu destinés à être des dieux dans la mesure où nous développons en nous cette graine d'origine divine!!! Certains témoins ( même de différentes cultures ou religions ) ont été très loin dans ce développement......et on ne leur a jamais pardonné leur témoignage ( que çà soit Socrate, Jésus-Christ, Gandhi, Luther King...et bien d'autres assassinés de toutes confessions!!!!
Jésus-Christ a rejoint ce divin, du baptème de l'Esprit au degré suprême, selon une intime conviction partagée par la multitude des croyants...
Le christianisme ne fait qu'un de l'humain et du divin de Jésus-Christ, dès l'origine des temps ...
Pierfetz
***
Ecoutez attentivement : "Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous appelle amis parce que Je vous ai fait connaître tout ce que J'ai appris de Mon Père" (Jean 15.15).
La différence entre un serviteur et un ami dépend donc du niveau de connaissance de chacun.
David a dit : "Le Seigneur confie Ses secrets à ceux qui Lui sont fidèles" (Psaume 25.14). Dieu partage certains de Ses projets seulement avec ceux qui Lui sont proches. Si vous rencontrez un enfant de Dieu qui, malgré la tourmente des difficultés de la vie paraît calme et sûr de la direction à suivre, peut-être lui a-t-il été confié un secret qui lui donne aujourd'hui cette assurance, un secret venu d'un ami divin !
***
EXTRAITS du Culte de
Pâques 2005, transmis en eurovision du Centre
paroissial de Bernex-Confignon (GE)
Officiants : Anne-Lise Nerfin, Jean-Michel Perret et
Emmanuel Rolland, pasteurs.
Préparé avec la Communauté
oecuménique des personnes handicapées ainsi
qu’avec un groupe de
catéchumènes.
PAROLES DE
BIENVENUE
C’est une grande joie
ce matin de vous accueillir pour fêter ensemble la
résurrection de Jésus-Christ. La
résurrection, c’est un mot savant qui veut dire
une chose toute simple : la mort n’est plus le dernier
mot de la vie. Au matin de Pâques, les femmes
d’abord, découvrent que le tombeau est
vide.
C’est simple mais comme elles, dans un premier temps,
on a de la peine à y croire. Quand on est prisonnier
des tombeaux dans lesquels il nous arrive de croupir, quand
on vit crucifié aux bois de la maladie, de la
solitude, de la dépression, de l’échec,
on a de la peine à croire que la vie est
forcément au bout, que l’amour n’est pas
très loin, que les pierres, toutes les pierres se
roulent… Ce n’est pas évident de se dire
et de proclamer qu’il n’y a rien ni aucun lieu
de cette terre qui ne puisse être visité par le
souffle du Dieu qui vient relever, redresser,
ressusciter.
On a de la peine à le croire, pourtant, c’est
bien cette expérience dont nous sommes
aujourd’hui les témoins. Avec les disciples de
l’évangile, avec les hommes et les femmes qui
ont vu le ressuscité, avec vous le peuple au coeur
immense, qui célébrez, qui priez, nous
célébrons ce matin le Dieu qui vient nous
donner sans cesse de nouvelles raisons de croire et
d’espérer.
Bienvenue donc à chacun et à chacune pour ce
culte de Pâques et… que la fête commence
!
INTRODUCTION
Sa vie, il l’aimait.
Il l’a brûlée par les deux bouts et
s’il est mort jeune, peu de gens sur cette terre ont
réussi à vivre aussi intensément.
Nous gardons des traces de son passage, dans nos coeurs et
dans les livres qui ont raconté son histoire,
même si de sa vie, il n’a jamais rien
écrit.
C’était un voyageur, un vagabond du bon Dieu.
Impatient, c’était un homme du chemin, pas de
la maison. Quand il consentait à s’asseoir,
c’était pour mettre les autres debout. Lui
marchait et entraînait les autres à sa suite.
Il marchait sans se lasser sur cette terre qui l’avait
vu naître. Attentif à la vie de la nature,
enraciné en Dieu qu’il appelait son
Père, son enseignement porte la trace de ses
promenades à travers les champs. La semence qui
pousse toute seule, le bon grain, l’ivraie, les
épis qu’il croque avec ses amis le jour du
Sabbat… Il aimait…. Il aimait aussi provoquer
! Il savait pour l’avoir observé que si le
grain ne meurt, il ne produit pas de fruit. Il était
fasciné par le mystère de la croissance : ce
qui, de tout petit finit par devenir immense.
Pour nous apprendre à vivre, il nous disait
qu’il n’y a pas trente six solutions ni
même deux, il n’y en a qu’une. Apprendre
à aimer. Apprendre à aimer Dieu malgré
son silence et son secret, apprendre à aimer
l’autre malgré les trahisons et les
échecs, apprendre à aimer nos vies
malgré leurs côtés douloureux et
difficiles.
Il a vécu en faisant ce qu’il disait. Il
appelait les autres ses frères et il aimait la
compagnie des femmes. Même ses ennemis pour lesquels
il lui arrivait d’éprouver de la colère,
il ne les a jamais condamnés. Il avait, c’est
vrai, des préférences qui l’honorent
encore aujourd’hui. Il aimait les humbles dont il
partageait la vie. Ce n’était pas chez lui
faire oeuvre de charité que de s’attabler avec
eux, ce n’était pas une pose qu’il
prenait le temps d’une photographie pour la
postérité, non, c’était un
bonheur dont il lui arrivait parfois d’abuser comme
ces jours où on lui reprochait de trop boire et de
trop manger avec eux. Sans les idéaliser, il savait
qu’ils avaient peut-être besoin d’un peu
plus d’amour et d’amitié que le commun
des mortels. Ou qu’ils le criaient sans honte : «
Fils de David, aie pitié de nous » Lui avait
plus que de la pitié. Il avait cette faculté
d’aider sans humilier, de sauver sans mettre en
dépendance, d’aimer sans contraindre.
Il est mort d’avoir fait ce qu’il a dit. On ne
supporte pas une telle clarté. Quand il est
arrivé à Jérusalem pour la
dernière fois, l’ami a été trahi,
l’homme intègre accusé, le rabbi au
verbe haut s’est tu, celui qui ne jugeait personne a
été jugé, l’innocent
condamné, l’enfant de Dieu
exécuté. Était-ce une boutade, une
prophétie, une ironie, une vérité qui
se frayait un passage ? Sur la croix, on cloua un
écriteau sur lequel on avait inscrit ceci : «
Celui-ci était le roi des Juifs
».
Je retiens cet extrait. C'est un programme pour qui se dit chrétien. Il mérite qu'on s'y arrête et qu'on s'y emploie!!! P.F.
Lui avait plus que de la pitié.
Il avait cette faculté d’aider sans humilier,
de sauver sans mettre en dépendance,
d’aimer sans contraindre.
***
Dieu envoie sa parole, et que cette parole revient à lui après avoir accompli sa volonté.
La parole de Dieu est descendue en la personne de Jésus : "La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous…" (Jn. 1.14-18) ; puis Jésus, parole de Dieu incarnée, est retourné au ciel, après avoir accompli sa mission, la Rédemption : "Jésus, qui savait […] qu'il s'en allait à Dieu..." (Jn. 13.3). C'est cette parole qui aujourd'hui nous régénère, et porte en nous un bon fruit : "… vous avez été régénérés […] par la parole vivante et permanente de Dieu." (1 Pi. 1.22-25).
Mais n'oublions pas que Dieu parle encore, et qu'il envoie sa parole à qui sait l'entendre
***
Superbe vidéo avec realPlayer en cliquant sur la colombe!!!
Ou directement sur mon site "Plumarlequin" de Dailymotion!
Moustaki - Humblement il est venu (1976) envoyé par Salut-les-copains
Visonner toujours de préférence en plein écran!!!
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"Votre vie quotidienne est
votre école, votre temple, votre religion" Kalhil Gibran
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Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin, voici une autre réfléxion,mal connue, sur la Résurrection. Elle touchera sûrement d'autres personnes que les chrétiens :
"Difficile de croire que la Résurrection n'est pas ce qui va nous arriver après notre mort, mais bien ce que nous avons à vivre chaque jour.
Se découvrir de plus en plus vivant, c'est une vraie victoire sur toutes les forces de mort qui nous habitent.
Voila donc cette "nouvelle naissance" à laquelle nous sommes invités.
Et même si cela ne se fait pas du jour au lendemain, "c'est chaque jour que nous « immortalisons » notre vie.
C'est chaque jour que nous ressuscitons un peu plus"
Frère Michel Hubaut
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L'AMOUR EN HERITAGE
Quand la matière a disparu,
Notre Ame peut se libérer,
Et tous nos apports reparus,
L'Amour peut se perpétuer.
Le Beau, le Bon, le Bien, le Laid,
La vie en assure le relais !