BALADE IRLANDAISE
Un oranger
sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige
Embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est-ce que ça peut faire?
Qu'est-ce que ça peut faire?
Je dors auprès de toi,
Près de la rivière
Où notre chaumière
Bat comme un coeur plein de joie.
Un oranger
sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais,
Mais dans mes bras,
quelqu'un d'autre que toi,
Jamais on ne le verra.
Qu'est-ce que ça peut faire?
Qu'est-ce que ça peut faire?
Je dors auprès de toi.
L'eau de la rivière
Fleure la bruyère,
Et ton amour est à moi.
Un oranger
Sur le sol irlandais,
Jamais on ne le verra.
Un jour de neige
Embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est-ce que ça peut faire?
Toi, tu seras toujours là.
H.Salvador
AUTOMNE FLAMBOYANT (
© Anne 2002 )
***
L'arbre d'Amiour
Qui nous prend dans ses bras,
Nous l'avons planté pour toujours.
Et s'il est éphémère,
Qu'est-ce que ça peut faire?
Il est si fort notre amiour
Qu'il repoussera toujours.
P.F.2004
LA Tendresse Bourvil!
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours ...
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