Le Foehn violentait mon
automne
Et séchait le sang de mon
coeur.
Sauvage, mais douce comme une
lionne,
Tu es venue sécher mes
pleurs.
Vieux lion j'étais
devenu,
Insensible aux humeurs du
temps;
Je pansais mon coeur mis à
nu,
Incapable d'aimer et
pourtant...
Un vent de songes est
arrivé,
Chargé de tendresse
poétique.
Mon coeur bien frêle a
chaviré,
Porté par ta potion
magique.
Sur terre nous avons
échoué,
Dans une île où pousse
le rêve
Et tous deux nous avons
joué
A s'aimer à jamais sans
trève.
On dit souvent qu'il est
écrit
Que lorsque deux êtres se
fondent,
L'écho répercute le
bruit
En un choeur d'angéliques
ondes!
Pierfetz ©
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