Monter du fond de moi, fleurir jour après jour, Toute une vie j'ai rêvé, désiré l'embrasser, La garder près de moi sans jamais m'en lasser ! Je me promenais seul, perdu dans le lagon, A rêver d'une étoile... je l'ai vue toute nue, Ombre au milieu des flots, Sirène ou beau Dragon. Nous avons dégusté à la nuit le vin chaud. Je l'ai suivie chez elle pour y croquer la pomme. Dans un ciel lumineux, nous sommes montés très haut. Un ballet de Geishas, transformées en Vahinés, Et leurs colliers de fleurs aux multiples senteurs Animaient nos amours de musiques endiablées ! De ce grand corps à corps au-delà de la mort, Dans ce vertige divin, l'ivresse rencontrée, Perte de soi en l'autre, quand l'Amour est si fort ! Dans les champs embrumés s'évaporaient les filles. Orphée à mes côtés me sauvait des enfers Il me restait encore des parfums de Vanille ! Ce rêve fou passé, Au vin chaud de Canelle, Ne s'est jamais cassé. Le jeu vaut la chandelle ! ( Claude Michel Schönberg ) Je sais que cela ne se fait pas; pourtant j'aimerais que ce soit elle qui vienne à moi, car, voyez-vous, je n'ose pas. Rechercher la manière de la voir, de lui plaire, l'approcher, lui parler et ne pas la brusquer. Lui dire des mots d'amour, sans savoir en retour si elle m'aimera ou refusera le premier pas. On peut s'attendre longtemps comme çà. On peut rester des années à contempler des années, à vivre chacun de son côté. Je la rencontrerais au bord de l'escalier... puis comme tous les jours, elle me dira bonjour, seulement cette fois, elle me prendra le bras et me conduira dans sa maison où nous ferons le premier pas d'amour. Dans son lit jour après jour, elle me dévoilera son corps, me donnera tous les remords de n'avoir pas dit plus tôt le premier mot. j'aim'rais qu'elle me dise le premier mot. La nuit j'en rêve et c'est idiot. Si elle voulait seulement me faire signe tout bonnement. Alors, je ferais, je crois, le premier pas. |
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