LES PENSEES DE PIERROT EN
AOUT
A mi-aout,
a-t-elle écrit,
J'aime
regarder dans le ciel,
Longtemps,
dehors, en pleine nuit,
Et
goûter à l'immatériel !
Ne voir filer
que les étoiles,
Un feu
d'artifices sans bruit,
Eclaboussé sur une toile
Sans un geste
et sans aucun bruit.
Pierrot est
sorti en silence
Pour ramasser
tous ces diamants
Et rappeler
son existence
A celle dont
il est l'aimant.
L'été peint ses couleurs de
feu.
Le monde marque un temps de rêve.
La vie devient parfois un jeu.
Le labeur est devenu trève.
Pierrot a
posé sa guitare
Sur la terrasse d'un palais
Et jouit de ces instants rares
Où le silence prend le relais.
Moments
où l'âme mieux respire,
Quand le bruit n'est plus une gène,
Alors que l'on peut tout se dire
Que les baisers entrent en scène.
J'ai fait
un rêve des plus fous.
Tu
t'évaporais dans la foule.
Tu n'étais
pas au rendez-vous.
Et seul, ton
absence me saoule.
J'ai erré
pendant tout l'été,
Te cherchant
parmi les étoiles,
Je te retrouve
dans le pré,
Ton amour
à moi se dévoile.
Le cauchemar a
disparu,
Et mon coeur bat
très fort pour toi,
Ma tendresse,
j'en suis très ému,
Dès que je
m'approche de toi !
P.F.
Quand tu sembles bien malheureuse,
Colombe de Paix et d'Espoir,
Quand la vie te paraît trompeuse,
Viens dans ma main au clair du soir!
Dans un ciel de lune et d'étoiles,
Ton Arlequin garde toujours
Les couleurs vives des plus belles toiles
Où les rêves transfigurent l'Amour...
Pierrot des Vosges
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