Merci d'être passé(e) chez moi.
Cette FORCE est aussi en toi.
Laisse tomber tous tes vieux démons
Et retrouve tes jeunes chansons.
Quelque part, au-delà des monts,
T'attend un nouvel échanson,
Ange de Lumière et d'Amour.
Il te souhaite le Bon Jour.
Celui où le poète écrit
Pour fixer l'espace d'un temps
Tout ce qui lui vient à l'esprit
Et garder longtemps ce présent !
Pierfetz
***
J'ai toujours eu besoin d'écrire,
Le temps m'a pris tout mon passé.
A présent je puis te le dire:
L'Amour est souvent
délaissé.
Dans mon petit jardin secret
En vain tout'une vie j'ai cherché
Parfois candide, parfois inquiet
Ce que j'y pourrais bien planter ...
Mais chaque fois dans ta maison,
La porte ouverte, ta présence,
M'ont apporté joie et raison,
Et beaucoup plus que tu ne penses.
Pourquoi donc je t'écris
Si souvent, si souvent ?
C'est à cause du temps,
Qui s'enfuit, qui s'enfuit.
Et je tisse des liens,
Un instant de loisir.
Et je ne pense à rien,
Qu'à mon propre plaisir.
Vivre l'espoir au prochain,
Faire un plein de bonheur,
Fleurir ton grand jardin,
Balayer tes malheurs.
Pourquoi donc je t'écris,
Si souvent, si souvent ?
Pour arrêter le temps,
Qui s'enfuit, qui m'enfouit.
C'est pour
rejoindre en silence cet amour qui manque à tout
amour..."
Christian
Bobin
(La Part
Manquante)
***
"Un
poète doit laisser des traces de son passage,non des
preuves.
Seules les traces font rêver."
René Char
Est-il plus beau poème
?
« Nous avons la chance inouïe, mon
âmi,
Comme il n'en arrive qu'une fois par vie
De pouvoir, même dans le non-dit
Exprimer en prose ou en poème
Nos amitiés, nos mots d'aime.
**
Nous avons la chance
inespérée
D'être, l'un pour l'autre, un jardin secret.
Un jardin où, tous nos rêves peuvent
s'épanouir,
Comme la fleur, s'ouvrir et s'offrir
Où rien ne doit demeurer, à l'autre,
caché
Un jardin fait de mots-tendresse,
Qui parfois touchent mieux que caresses. »
« LES POETES SE DISTINGUENT DES AUTRES
HOMMES
PARCE QU'ILS ONT EN MEME TEMPS DES YEUX D'ENFANTS ET DE
VIEILLARDS
ET QU'ILS CONSIDERENT TOUT COMME LA PREMIERE ET LA DERNIERE
FOIS »
"La poésie est un
peu le reflet de notre intérieur,
ou tout du moins de ce que nous voulons montrer consciemment
ou inconsciemment.
C’est le cœur mis à nu, qui valse entre l’imaginaire
et la réalité".
Yves Drolet,
poète québécois contemporain, m'a
écrit ceci: « Il y a nous... les
prophètes de la bonne parole,
les abonnés au verbe divin, les "filous" de la parole
annoncée.
L'art est prophétie. L'art est parole
donnée
et par là, amour sans condition...
Il ne trace de chemin mais ouvre les portes
comme l'allumeur de réverbère du Petit
Prince.
Mais l'art ne ferme jamais le réverbère
ainsi la route est toujours illuminée...
Et quand je partirai pour un sentier d'ombre,
ce sera encore pour y allumer le chemin ,
et quelqu'un d'autre viendra prendre ma place
dans les rangs de cette humanité en marche...
De telle sorte que l'humanité ne soit jamais sans
lumière..."
Pour vivre, il faut
avoir été regardé au moins une
fois,
avoir été aimé au moins une fois,
avoir été porté au moins une fois.
Et après, quand cette chose-là a
été donnée,
vous pouvez être seul.
Devenu électron-libre, il
s'était détaché de la masse.
Le temps a bien fait son travail...
Il pouvait, à présent, se considérer
inutile, souvent près du sacré !
Un jour, on ne le vit plus passer avec son baluchon de
rêve.
C'était l'hiver des vieilles écorces et des
feuilles enfouies.
Dehors, les petits pas n'étaient plus marqués
dans la neige.
Pierrot s'était transformé en poussière
d'étoile.
Devant
ma tombe ne pleure pas.
Je n'y suis pas, je ne dors pas.
Dans le ciel je suis mille vents.
Je suis la neige qui brille comme le diamant.
Je suis la lumière qui éclaire les champs.
Je suis la pluie d'automne qui tombe doucement.
Devant ma tombe ne pleure pas.
Je n'y suis pas mort, je n'y suis pas.
Francisco de Lacerda
***
Passerai
le relais un jour,
Ce double "je" qui me passionne.
De mes cendres renaîtra l'Amour,
La VIE est plus qu'une personne.
TEXTES IMPORTANTS Un groupe d'arborigènes australiens s'avançait
un jour dans un paysage aride en compagnie d'un éthnologue...
Celui-ci remarqua qu'ils s'arrêtaient de temps en temps et plus
ou moins longtemps. L'éthnologue en demanda les raisons... "C'est très simple répondirent-ils, nous
attendons nos âmes..." celles-ci s'arrêtaient en
chemin pour regarder, sentir, écouter quelquechose qui échappait
au corps.
Il fallait les attendre pour écouter :" L'Âme
du monde" Extrait d'un recueil de Frédéric Lenoir. L'essentiel est invisible pour les yeux aurait dit le Petit
Prince. Savons-nous attendre notre âme, nous ressourcer à
notre vie intérieure, ne serait-ce que quelques instants chaque
jourpour nous émerveiller et Vivre.
Pierrot pense à une vieille légende des hommes qui se
prenaient pour des dieux.
C’est toujours d’actualité! Brahma décida
de leur cacher un pouvoir divin et amoureux qui leur tournait la tête.
Il cacha ce trésor dans un endroit où ils leur serait
impossible de le retrouver avec facilité:
«Au plus profond d’eux-mêmes».
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait
le tour de la terre. Il a exploré, escaladé, plongé,
creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve
en lui. « Le Royaume des cieux est au-dedans de vous »
(Luc 17,21).
"L'intelligence, dans la nature, ce n'était qu'une pauvre
petite lueur qui devait nous guider dans l'accomplissement des actes
quotidiens. Nous lui avons donné, peu à peu, trop d'importance.
Et nous sommes comme serait un homme qui porte une lampe dans un souterrain
à la recherche d'un trésor. Soudain, la lampe fume,
ou flamboie, ou ronfle, ou crépite. Alors, il s'arrête,
il s'assied par terre, il fait monter ou descendre la mèche,
il règle des éclairages. Et ce travail l'intéresse
tant qu'il a oublié le trésor, qu'il finit par croire
que le bonheur c'est de perfectionner une lampe et de faire danser
des ombres sur un mur.
Et il se contente de ces pauvres joies de lampiste, jusqu'au jour
où il voit soudain que sa vie s'est passée à
ce jeu puéril... Trop tard ! La mort déjà le
tient à la gorge. L'intelligence, c'est la lampe. Le trésor, ce sont
les joies de la vie. (Marcel Pagnol)
Quête de la pureté?
La sainteté m'a longtemps intéressé jusqu'à
ce que je trouve mieux qu'elle!!! La vie de chaque jour, ravaudée
par endroits, comme un drap de coton qui a beaucoup vieilli, avec
des initiales brodées de rouge...
La lumière est le mot le plus beau que je connaisse avec le
mot neige...à l'entendre, à le lire, à l'écrire,
je me sens en paix.
Même l'aveugle peut voir la lumière.Il suffit que quelqu'un
de bon lui parle. Le fin fond de la lumière c'est la bonté...
Le paradis, c'est le réel, ce qui se passe au présent,
où çà se passe, au moment où çà
se passe. C'est d'être présent chaque jour de sa vie
avec les rencontres qu'on peut faire...c'est le réel, la chose
que la plupart du temps on cherche à fuir...la vie quotidienne
non protégée, sans puissance. C'est la douceur et l'étonnement
de vivre une vie dont on ne comprend pas le sens, mais qui a un sens..
c'est "le jour après jour"....Figurez-vous qu'on
y est!!! ... ( Christian Bobin ).