« L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes comme le vent éteint les bougies et allume lefeu.» (François de La Rochefoucaud) Coucher de soleil à Port-Joli...!!! Comme le dit Yves dans une page de ce carnet des amis, sur mon site privé, Odea déjà annoncé l'accueil de notre amie Renée Jeanne.... Pour l'avenir de notre beau site... qui nous lie... Nous n'habitons même pas la terre. Le coeur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure" "La plus que vive" - Christian Bobin (Rutebeuf) Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte. Et il ventait devant ma porte Les emporta. Avec le temps qu'arbre défeuille Quand il ne reste en branche feuille Qui n'aille à terre Avec pauvreté qui m'atterre Qui de partout me fait la guerre Au temps d'hiver. Comment je me suis mis à honte En quell' manière. Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte. Tout ce qui m'était à venir M'est avenu. Pauvre sens et pauvre mémoire M'a Dieu donné le roi de gloire Et pauvre rente Et droit au cul quand bise vente Le vent me vient le vent m'évente L'amour est morte Et il ventait devant ma porte Les emporta. L'espérance de lendemain Ce sont mes fêtes.
Blottie au creux de mon rêve Attendre un geste Un regard. Mon rêve était de soie Il ondoyait dans la brume mauve. Ses duvets voltigeaient Sur le lissé du lac Où s'irisaient des reflets Imaginaires. ............ Le rêve autour de moi S’était enroulé. Je m’étais perdue Dans son sillage Son étreinte épousait tous mes espoirs. Dans cet égarement, J’avais fini par croire Que ce songe qui frissonnait mon hiver, Tremblait mon été, Murmurait mon silence, Souriait ma tristesse Je me suis penchée Dans l’aube encore voilée Et j’ai compris Que toutes ces années de rêve Avaient été aussi Années de vie. A l’infini, M’avait doucement glissé entre les doigts. Dans ma paume ouverte, Ne restait qu’un baiser. Un baiser Posé Sur les lignes de ma main. Et le temps s’est enfui, Sans moi. Je suis restée là Cent ans, Belle au songe dormant, Oubliée du prince charmant Tant de temps… J’ai passé tant de temps à rêver Que j’en ai oublié Sur les ailes du temps, Infiniment.
Il y avait des fleurs de clair de lune.. et des âmes dispersées comme dans des marais, et l'on se disait, au cœur de la brume, quand le soleil se levait, qu'un jour viendrait où, elle et moi, l'on saurait du moins. croyais. avec lui les saisons, les étés, et chacun à notre tour, la vie nous a emportés. est étincelle. son rêve. et alors qu'à mon tour la vie s'achève, Je sais très bien, qu'à la fin, il ne me reste que son sourire au cœur du rêve qui fut le mien... suivant la geste de nos ancêtres, à la conquête d'un autre matin, mais je sais que votre sourire seul m'accompagnera jusqu'a la fin...
Descendre au plus profond S'isoler le temps nécessaire Devenir sauvage Fermé aux bruits extérieurs Écouter les signes Voir les symboles Se transmuer Dans le creuset philosophale De la Nature Ainsi, celui de sa propre nature http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/ete_2004.htm Sur le fil de mon rêve Sur ton fleuve Comme la caresse D’une main aimée. On ne peut que mentionner la merveilleuse série "Poèmes sur Photos" que Régine nous a fait en cadeau pendant cet été. Nous avons tous pu rêver sur ses poèmes.... http://perso.wanadoo.fr/mondalire/votre_espace/regine0.htm de Paul-André Ducharme...avec ses pages inspirées sur "LE PLAN DE DIEU" http://eloix.tripod.com/leplandedieu.htm Superbe fresque!!! ( une création entre Yves et Eloix) Merci d'avoir souligné ces textes qui, lancés par Yves, sont une recherche poétique sur l'Infini et l'Éternel - (Eloix) ni d'où je suis mon père et ma mère existent ont existé quelque part dans le temps dans les bornes sans lumières des infinis et des néants. Je sais seulement que je suis de cette terre l'enfant d'elle j'ai eu la forme qu'elle donne au pensant.. qu'en naissant cette terre ma donné le goût des vagues qui existent entre les temps, des océans lointains où naviguent les esprits innocents et ce besoin de savoir d'où vient la source et où va le vent...........................Yves Drolet disait Dieu quand je me regarde là dans tes yeux il m'arrive de frémir. créer est un geste immense qui demande tant et tant.. j'ai tout donné; j'ai même cru qu'il ne me resterait plus rien, juste le souffle, et je vous l'ai donné. à force de bras et de sueur comme tu dirais. je te le dis: s'il n'avait pas été de toi je ne serais pas devenu ce que je suis... Je voulais te le dire pour que tu ne m'en veuilles pas. Un jour toi aussi tu y viendra... et comme un bon père, tu donneras tout. de te reconnaitre parmi les miens... Dieu, comme tout ceux qui ne leur reste plus rien, qui ont tout donné avec plaisir et avec amour... pour se baigner dans l'éternité... route est longue, mais tu y viens..... qui nous offre souvent de telles surprises!!! Eloix ne s'y est pas trompé et il a repris au vol un extrait du texte du poème de Régine: "VERTIGE DE POUSSIERE" Es tu celui que j'attendais Es tu ce prince de l'enfance Ou bien ce funambule Encore posé sur le fil d'une histoire. * Se façonne la réalité de nos rêveries d'hier... Regarde le soleil qui poursuit le lendemain, La course est un vertige de la poussière... Les allées, les dédales, les horizons, Au bon gré d'un effort de volition, Visitant lieux où sont larmes et sourires Les traces laissées sur les pétales du coeur, Même dans l'ombre d'un frémir déchu, Forgent les grains de notre temps intérieur Ne sont pas au lieu où il n'y a de mur... Regarde les étoiles au delà des nuages, Nos pensées se rencontrent sur le même rivage L'océan et la terre sont deux et Un, Le cristal fait sans bouger le voyage L'univers y dévoile son essence en faim... notre nouvelle amie Renée Jeanne Mignard... et sa page spéciale "Eté 2004" http://www.reneejeannemignard.net/ Dans la page des "Poèmes de Pierrot" du site ARCIEL88" j'ai écrit un poème "Rêve d'été" avec mes quatrins seuls en y ajoutant, en tête, deux nouveaux pour fixer ce poème inspiré après avoir lu celui de Régine! Lire dans ce site personnel et discret, dans la chronique ONDES ET VIBRATIONS, ce rêve d'été en duo avec Régine *** et je suis touché qu'il en soit de même de votre part. et espérer la sagesse dans ce monde. bien que pour le moment je ne sois pas "poésie" mais cela est une autre histoire. je vous donne un texte de bon coeur en guise d'amitié et de partage. Traverser doucement le temps Chercher ci et la bonne fortune Vivre le moment présent Sécher ses larmes de tristesse Continuer à croire avec véhémence Que demain sera un jour de liesse Sans avoir peur de tendre la main Partager son âme sans arrière pensée Car vivre pour soi est prémices de chagrin Les difficultés de notre existence Avancer vers de souriants lendemains Avec l’amour pour seule pitance Où larmes et joies jonchent sa route Avec l’espoir qui guide ses pas hésitants Vers la porte du bonheur sans nul doute 11.09.2004 J'ai tout de suite senti que cette arrivée était superbe pour notre petit groupe d'amis! En effet, l'extrait ci-dessous me fait connaître un nouvel ami très ouvert qui nous arrive pour le plaisir de partager sans souffrir de la solitude et du face à face avec lui-même! Pourquoi faire une explication de texte de vieux philosophe ? Il suffit de lire!!!P.F. * Multitude de gens, d’idées, de projets Vont, viennent et nous habitent. Aussi je ne m’ennuie point en ma compagnie Car je suis avec moi-même bien Et, de ce fait, de cette réalité en moi, Vient l’ouverture et l’accueil des autres tels qu’ils sont Dans leur solitude tout humaine. Bona à la chronique "ONDES ET VIBRATIONS" de ce site... Vous trouverez une page de 3 poèmes écrits sur le même thème par Jacques - Régine - Pierre |
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