LE RECUEIL.....
C'est le recueil
de la dame éperdue
dans lequel
vivait
la lune des
couchers de soleil romantiques,
la plage
esseulée des grands soupirs
et les pas dans
le sable qui en disent long sur ces silences....
Ici vivent les
fleurs d'un grand sommeil...
là sont
les nuits chaudes aux horizons infinis.
Et quelques pages
plus loin,
l'abécédaire de premiers
baisers alanguis
sur le seuil de
la découverte..
Vous y trouverez
les roses séchées des premiers jours
et les pages
jaunies de lettres mauves mordorées
aux couleurs
effrénées du désir.....
Là, dans
cette page entachée sont les larmes,
enfouies dans la
page flétrie
seule raison
d'être de ce recueil...
les mots qu'on
ose dire,
les pleurs qui
nous traversent,
l'amour qui
aspire...
Là, un
petit mot dans son enveloppe pourpre,
une missive
jamais envoyée...
silence de la vie
qui s'entrelace dans les pages,
en un tissus
germé
comme un bouquet
de roses
aux vertes
feuilles éplorées...
Là est un
poème
non celui que je
vous écris,
mais celui qui
rassemble les non dits
des fleurs
éparses semées au pied du lit ,
au petit matin de
la vie...
Là sont
ces lèvres flamboyantes
incarnées
dans le papier jauni
qui transpire
encore l'attente,
l'amante
le désir
inassouvi...
je l'ai
rammassé ce recueil
de ses mains
mourantes,
il était
encore tout chaud
et plein de
vie....
L'AMOUR y brulait
les pages
qui sombraient
dans l'infini,
alors que
s'endormait la dame,
l'Amour de ma
vie.....
©Yves Drolet
3 OCTOBRE 2002
***
L'AZUR
Ici dort
l'azur,
la tête
couché sur la colline.
Elle
s'étend langoureusement sur les horizons
où
jouent et courent les nuages...
Ici mollement
s'endort le monde....
avec l'azur
sans limite.
Il vogue vers
d'autres lieux,
là
où sombre l'univers
et ou
l'éternité
emporte dans
l'oubli
les derniers
de mes rêves...
Ici, dans ce
champs de brume,
entre l'orme
de la colline
et le palmier
au bord de la mer,
emporté
par les temps de naguère,
je m'engouffre
dans des nuages de bruines
et disparais
à pas feutrés dans le silence de la
nuit.
Ici dort
l'azur,
et avec elle
je me laisse porter
vers ces
néants infinis,
embruns de
douceur sur la dune
où je
vais
au milieu de
mon coeur courir la plaine
des
éternités à venir
et des pays
sans fin
au couleurs
dorés du matin des mondes...
Surtout
laissez-moi partir...
©
Yves Drolet
samedi 5 octobre
2002
Le chemin, c'est la fin de la peinture sur
Soi.
L'ego, c'est un jeu de construction pour
enfants
Je pense, donc je ne suis pas.
Un Tramway nommé désir peut
parfois dérailler.
Un et Un font Dieu.
Pour le moment, Je suis celui qui suit.
Être ou avoir, telle est la question !
YVES
Belle trouvaille Yves
!!
Éloix
la "normalité" s'écrit
toujours entre guillemets car on est toujours le "normal" de
quelqu'un ou son "anormal". Vit-on dans une
société où la norme est "normale" ?
That is the question !!!!
Bonne conclusion de
Ode......
Pierre
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