MON COURRIER 2

MON COURRIER

 

 

 


Extrait d'une peinture de Jean-Pierre Alaux : "La régate onirique". ©
http://www.galerie-boulet.com/

 

 

 

 

 

LE RECUEIL.....

 

C'est le recueil de la dame éperdue

dans lequel vivait

la lune des couchers de soleil romantiques,

la plage esseulée des grands soupirs

et les pas dans le sable qui en disent long sur ces silences....

 

 

Ici vivent les fleurs d'un grand sommeil...

là sont les nuits chaudes aux horizons infinis.

Et quelques pages plus loin,

l'abécédaire de premiers baisers alanguis

sur le seuil de la découverte..

 

 

Vous y trouverez les roses séchées des premiers jours

et les pages jaunies de lettres mauves mordorées

aux couleurs effrénées du désir.....

Là, dans cette page entachée sont les larmes,

enfouies dans la page flétrie

seule raison d'être de ce recueil...

les mots qu'on ose dire,

les pleurs qui nous traversent,

l'amour qui aspire...

 

 

Là, un petit mot dans son enveloppe pourpre,

une missive jamais envoyée...

silence de la vie qui s'entrelace dans les pages,

en un tissus germé

comme un bouquet de roses

aux vertes feuilles éplorées...

 

Là est un poème

non celui que je vous écris,

mais celui qui rassemble les non dits

des fleurs éparses semées au pied du lit ,

au petit matin de la vie...

 

Là sont ces lèvres flamboyantes

incarnées dans le papier jauni

qui transpire encore l'attente,

l'amante

le désir inassouvi...

 

je l'ai rammassé ce recueil

de ses mains mourantes,

il était encore tout chaud

et plein de vie....

L'AMOUR y brulait les pages

qui sombraient dans l'infini,

alors que s'endormait la dame,

 

l'Amour de ma vie.....

 

 

 

©Yves Drolet

3 OCTOBRE 2002

***

 

L'AZUR

 

 

Ici dort l'azur,

la tête couché sur la colline.

Elle s'étend langoureusement sur les horizons

où jouent et courent les nuages...

 

Ici mollement s'endort le monde....

avec l'azur sans limite.

Il vogue vers d'autres lieux,

là où sombre l'univers

et ou l'éternité

emporte dans l'oubli

les derniers de mes rêves...

 

 

Ici, dans ce champs de brume,

entre l'orme de la colline

et le palmier au bord de la mer,

emporté par les temps de naguère,

je m'engouffre dans des nuages de bruines

et disparais à pas feutrés dans le silence de la nuit.

 

 

Ici dort l'azur,

et avec elle je me laisse porter

vers ces néants infinis,

embruns de douceur sur la dune

où je vais

au milieu de mon coeur courir la plaine

des éternités à venir

et des pays sans fin

au couleurs dorés du matin des mondes...

 

 

Surtout laissez-moi partir...

 

 

© Yves Drolet

samedi 5 octobre 2002

 

Le chemin, c'est la fin de la peinture sur Soi.

L'ego, c'est un jeu de construction pour enfants

Je pense, donc je ne suis pas.

Un Tramway nommé désir peut parfois dérailler.

Un et Un font Dieu.

Pour le moment, Je suis celui qui suit.

Être ou avoir, telle est la question !

YVES

Belle trouvaille Yves !!

Éloix

la "normalité" s'écrit toujours entre guillemets car on est toujours le "normal" de quelqu'un ou son "anormal". Vit-on dans une société où la norme est "normale" ?
That is the question !!!!

Bonne conclusion de Ode......
Pierre

 

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