LA NUIT (
suite )
"L'absence
d'amour est la seule mort d'un être vivant"
Pierre
***
... Si un jour
vous nous trouvez,
dites-vous
bien que l'essentiel fut de chercher
et non pas de
trouver !
Ode
***
Ici, c'est la
nuit,
chez toi c'est
la vie.
...........
Ici, dort
l'amour,
chez toi c'est
l'éveil
Eloix
***
"C'est toujours
l'amour qui est blessé,
c'est toujours de l'amour que nous souffrons,
même quand nous croyons ne souffrir de
rien".
( L'Inespérée de C.Bobin )
***
"Le
Souvenir,
C'est la présence dans l'absence;
c'est la parole dans le silence;
C'est le retour sans fin d'un bonheur passé
Auquel le coeur donne l'immortalité."
(Lacordaire)
*****
Pour terminer cette belle nuit, j'ajoute, en
finale, une citation de mon roman intitulé
"Passiflora" qui nous introduira tout naturellement dans le
monde éphémère des
Fantômes de nos
Manoirs. ( Liens Page suivante)
Avec le temps, le
liseron s'enroule autour des troncs et recouvre les tombes
de fleurs...
Les vents d'automne emportent les feuilles de la vie...en
attendant d'autres pousses nouvelles et
printannières...
Au songe d'une nuit d'été, l'ombre de mon
amour se faufile entre les branches effeuillées par
la brise. Les éclairs de chaleur animent la sculpture
samaritaine du parc que la lune peint dans l'eau du bassin.
Aphrodite tourne la tête et s'évapore dans une
brume qui cache, par intermittence, la lune et les
étoiles. Au matin, le silence de l'heure bleue
précède les premières notes d'une
nouvelle aurore. Je rêve encore en attendant le
prochain crépuscule.
(Pierfetz)
*
...Suit un texte qui trouve bien là
sa place. Merci Eloix !
*
J'étais au coeur d'un instant
de ceux
dont nous ne sommes pas conscients
et qui
semblent plus vrais que le présent
dont on
voudrait penser sciemment
Une part
du Temps
qui
n'est hier, ni maintenant
qui ne
sera plus demain,
qui ne
reviendra jamais
Ce qu'on
y pense, ce qu'on y vit
paraît étrange, sans
références
on
voudrait dire, mettre en écrit
mais la
voix meurt, la plume se tait
C'est
comme un monde sans images
entre la
terre et les nuages
où coulent les secondes sans le
temps
où bat la vie qu'avec
l'esprit.
On y
rencontre des corps sans ombres
êtres lumières ou
d'outre-tombe
ce sont
des mots, ce sont des sons
des
émissaires où des faussaires, nous ne le
savons.
J'étais au coeur d'un moment
voguant
au souffle d'un instant
j'ai
entrevu au-delà du Temps
mais je
ne sais plus ce qu'il y avait avant et devant...
P.-A
Ducharme / Éloix
*
http://eloix.tripod.ca
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