Fin de
l'été
L'océan se retire sur le sable
doré
A l'occident
le ciel avertit d’un orage
Ou pire d’une
tempête dans les houles bleutées
Qui
s’accrochent au gris inquiétant des
nuages.
L'abandon
sur la plage, gommée par les
marées
Les grandes
de l'automne qui laissent un goût amer,
Où
flottent sur les vagues les freintes
abandonnées,
Rejets de
la nature, retournés par la mer!
J’aime
l’ambiguïté de ces jours incertains
Qui
hésitent encore entre calme et gros temps
Un
étrange silence heurte l’écho
lointain
Puis revient
se briser aux caprices du vent.
Le silence
et l'absence ne me chavirent plus
Ni le
coeur, ni l'esprit, je me sens
libèré,
Mais, seul
sur ce rivage où je ne te vois plus,
Je regrette
à jamais ce vide
délibéré.
La
grève désertée s’étire
infiniment
L’écume
sur la plage dessine des arcades
Déchirant l'infini le cri d’un
goéland
Surprend le
solitaire en pleine promenade.
Promenade
d'automne, Nostalgie de l'été,
Parenthèse lumineuse, frissons de
notre accord,
Retour aux
jeunes années, accords
d'éternité,
Aux rivages
d'automne, je me souviens encore!
Le bel
été s’enfuit il fait froid je
frissonne
La saison se
termine avec les vacances
Et
déjà se profilent les premiers jours
d’automne
Partir c’est
quitter un peu de son enfance
Régine
© - 24/09/2004
Pierre
©
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