Amants d‘un temps perdu

 

 

 

Au milieu de la lande

à nous cacher des rayons de lune

qui nous exposent à tous les maux des hommes

je suis venu...

Prince héritier

de dynasties de ciel .

 

j’ai frayé mon chemin jusqu’à votre coeur,

et me voici,

couvert du sang fauve

du temps,

de l’audace

et de l’amour.....

 

J’ai emporté avec moi cette bouteille de vin vermeille,

ce cadeau d’étincelles

et ce charme des matins rêveurs,

que je viens partager avec vous

à la suite de ces doux moments de sommeil...

 

Alors que le soleil tangue

j’étends ma cape

sur vos souvenirs,

et nous voila enfin seuls...

 

Perdu dans la lande de notre devenir.....

J’ai erré jusqu’à votre couche

et à présent alangui,

je n’ai besoin de conquête

que celui au réveil

de votre sourire....

 

Demain, aux portes du songe,

de nouveau,

comme une étoile perdue

au milieu des mondes,

j’apparaîtrai nimbé de soleil,

et de lueurs étranges

et me laissant porter par des nuées d’anges

je vous aimerai.....

 

 

Il vous suffisait de paraître

un moment dans l’éternité

que les dieux au milieu des langes

aspiraient à vous.....

 

 

Je suis venu du milieu de l’enfance

et vous m’avez arraché

à ce monde d’innocence

et vous m’avez aimé....

 

 

Le temps coulera au milieu de la lande,

peu importe

la pierre, les arbres, les montagnes

et les orages savent que nous nous sommes aimés....

 

Loin de la lune et des maux des hommes,

loin du regard fauve des dieux,

seul au coeur de nous-même

et pour l’éternité.....

 

 

Yves Drolet

vendredi, le 19 avril 2002...

 

L'important est d'aimer, au grand large,
au-delà des flux et des reflux.
Un souvenir brûlant n'est pas toujours
un souvenir maudit.
Pierfetz

*

Rien n'est plus bouleversant que l'action d'aider une femme à prendre conscience de l'extraordinaire puissance qui gît en elle ; mais rien n'est plus dangereux pour celui qui l'aide, surtout si c'est celui qui l'aime.

Philippe Caubère
Homme de théâtre français

Extrait de "Les carnets d'un jeune homme" - 1976-1981

***

 

Pygmalion, épris d'un idéal féminin, j'ai donné la vie à une Aphrodite.

  "Avec le temps, le liseron s'enroule autour des troncs et recouvre les tombes de fleurs...

Les vents d'automne emportent les feuilles de la vie...en attendant d'autres pousses nouvelles et printannières...

Au songe d'une nuit d'été, l'ombre de mon amour se faufile entre les branches effeuillées par la brise. Les éclairs de chaleur animent la sculpture samaritaine du parc que la lune peint dans l'eau du bassin. Aphrodite tourne la tête et s'évapore dans une brume qui cache, par intermittence, la lune et les étoiles. Au matin, le silence de l'heure bleue précède les premières notes d'une nouvelle aurore. Je rêve encore en attendant le prochain crépuscule."

Pierfetz © 95
Extrait de "Passiflora"

 

Pour vivre, il faut avoir été regardé au moins une fois,
avoir été aimé au moins une fois,
avoir été porté au moins une fois.
Et après, quand cette chose-là a été donnée,
vous pouvez être seul.

La grâce de solitude - Marie de Solemne

***

Ton grand filtre d'amour peut me donner l'ivresse...
Mon Kaléidoscope dévoile tes mille facettes...
Je ne connaîtrai plus, plus jamais la détresse
D'un cœur abandonné, d'un corps dans la disette.

Pierfetz©

"Il neigeotte, il fait calme, il fait bonheur. Une présence m'envahit, pas tant physique que spirituelle; c'est une certitude d'amour... Cette seule présence me suffit, imprégnée d'amour. Ces instants, je les offre pour tous ceux où j'ai été plutôt du côté de la haine que de l'amour" ( Passiflora )

 

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