Puissance de chair et d'argent... Les sauvages y mènent leur ronde Et nous font perdre notre temps. La VIE engendrée qui perdure, Sous la tempête et le tonnerre, Elle garde son habit de verdure. Mère-terre cache sa richesse, Malgré les excès de l'envie Des hommes sans délicatesse. La terre régénère sans cesse Ciel, sols et tous les océans, De l'immondice de nos bassesses. Dans notre humanité malade, Jamais ne pourront remplacer Le chant des bois, d'une cascade. L'enfant court comme nous après un cerf-volant, Le vent soulève l'ombre des jeunes filles en fleur, La nature nous caresse comme de grands enfants. Après un bel été, un automne flamboyant, Une gomme d'hiver pour effacer l'usure, Sa fête est au printemps des embryons d'enfant. Et que mes forces m'abandonnent Dans ce monde sans foi ni loi Qui prend souvent plus qu'il ne donne... Je me sauve des rats des villes, Je leur préfère les bêtes des champs Les ruisseaux de mes rêves d'îles... Mes bois sont à côté des lois. Sans études et sans grands discours, Dame Nature, auprès de toi, Je découvre vraiment l'Amour! © Printemps 2004 *** " Tous les livres et les études
ne valent pas le grand livre ouvert de la nature" *** Bénis sois-tu, impénétrable
matière, Toi qui ,tendue partout entre nos âmes et
le monde des essences, Theilard de Chardin ***
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